Summer Solar Radiation in the Canadian High Arctic

Auteurs-es

  • Ming-ko Woo
  • Kathy L. Young

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1195

Mots-clés :

Arctique, nuages, radiation solaire

Résumé

En raison du nombre limité de stations météorologiques dans l'archipel Arctique canadien, on n'a pas pu établir une cartographie de la radiation incidente à ondes courtes. Le modèle d'une couche de nuages, réalisé à partir d'observations nuageuses rapportées par des études estivales sur le terrain effectuées dans le cadre de l'Étude du plateau continental polaire, permet de calculer le montant de radiation solaire pour ces sites de l'Arctique dispersés sur un vaste territoire. Les valeurs calculées ont été combinées aux valeurs mesurées dans les stations météorologiques afin d'examiner les variations temporelles et spatiales de la radiation estivale. Pour les années de l'étude (1974-93), la radiation incidente à ondes courtes était la plus forte en juin et déclinait ensuite. À échelle locale, les nuages bas le long de la côte qui sont présents en abondance durant les périodes d'eau libre réduisent la réception de radiation solaire, mais la variabilité locale ne masque probablement pas les tendances régionales. À échelle régionale, la plupart des camps sur le terrain ont une forte corrélation avec les stations météorologiques les plus proches. Les données à court terme obtenues sur le terrain durant l'été ont été ajustées avec les moyennes à long terme des stations météorologiques pour établir la cartographie de la radiation solaire pour les mois de juin à août. Durant ces mois, la partie septentrionale des îles de la Reine-Élisabeth a une radiation relativement élevée, qui décroît lorsqu'on s'éloigne vers l'ouest. Les variations saisonnières comme spatiales de la radiation solaire peuvent être reliées à la distribution des nuages.

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Publié-e

1996-01-01

Numéro

Rubrique

Articles