Distribution and Population Status of Bald Eagles (<i>Haliaeetus leucocephalus</i>) in Interior Alaska

Auteurs-es

  • Robert J. Ritchie
  • Skip Ambrose

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1190

Mots-clés :

pygargue à tête blanche, Haliaeetus leucocephalus, Alaska, écologie de la nidification, migration, contaminants

Résumé

On fait la synthèse de l'information disponible sur l'histoire naturelle, l'inventaire, la distribution et le statut du pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) dans six régions de l'intérieur de l'Alaska: le Haut-Yukon, le Bas-Yukon, la Tanana, la Kuskokwim, la Copper supérieure et la Susitna. En utilisant l'information obtenue auprès de chercheurs locaux, un atlas sur les nids de rapaces, des rapports d'enquêtes non publiés sur les rapaces et nos propres enquêtes, on a identifié 347 territoires de nidification. Près de 85 p. cent de ces territoires se trouvaient dans les bassins de la Copper, de la Susitna et de la Tanana. En extrapolant à partir du nombre de nids connus et de la superficie approximative d'enquête pour chaque bassin hydrographique, on pense que de 525 à 725 paires de pygargues à tête blanche nichent dans l'intérieur de l'Alaska. Des observations suggèrent également que cette population a augmenté considérablement depuis le milieu du siècle et que les nombres continuent d'augmenter dans certaines régions. Plusieurs raisons expliquent ces augmentations, parmi lesquelles 1) une amélioration de la santé des individus dans cette population; 2) une persécution moindre en Alaska et dans les gîtes d'hivernage en dehors de l'État; 3) une immigration vers l'intérieur de l'Alaska de populations en train de reprendre le dessus ou de se développer; et 4) une évolution des conditions environnementales (réchauffement de la température p. ex.). Les données de baguage et de migration suggèrent qu'une partie de la population nichant au nord de la chaîne de l'Alaska hiverne peut-être dans d'autres régions que celles utilisées par les populations nichant au sud de cette chaîne. Aucun contaminant environnemental mesuré dans les oeufs n'était présent à une concentration connue pour des effets sublétaux ou létaux, et la plupart des concentrations de pesticides organochlorés et de mercure étaient un ordre de grandeur plus basses que les concentrations présentes dans les oeufs du pygargue à tête blanche ailleurs aux États-Unis.

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Publié-e

1996-01-01

Numéro

Rubrique

Articles