Characteristics and Management Implications of the Spring Waterfowl Hunt in the Western Canadian Arctic, Northwest Territories

Auteurs-es

  • Robert G. Bromley

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1185

Mots-clés :

relevés des prélèvements autochtones, oie des neiges, oie à front blanc, cygne siffleur, Arctique occidental, Inuvialuit, prélèvements de subsistance, Territoires du Nord-Ouest, chasse printanière

Résumé

Durant trois années consécutives (de 1987 à 1990), on a étudié la composition des espèces, le moment des prélèvements, le sexe, l'âge, le statut de reproducteur et le nombre d'oies et de cygnes tués par balle au cours de la chasse printanière par les résidents de Tuktoyaktuk, de Paulatuk et de Sachs Harbour (Territoires du Nord-Ouest) dans la zone de chasse de chacune de ces communautés. Les chercheurs ont à plusieurs reprises rendu visite aux chasseurs sur le terrain, mené des entrevues et examiné >= 27 p. cent des prélèvements rapportés. L'oie des neiges (Anser caerulescens caerulescens) comptait pour 70 p. cent des prélèvements, suivie de l'oie à front blanc (Anser albifrons frontalis, 19 p. cent), de la bernache du Canada (Branta canadensis hutchinsii, 5 p. cent), de la bernache noire (Branta bernicla nigricans, 4 p. cent), du cygne siffleur (Cygnus columbianus, 2 p. cent), et de l'oie de Ross (Anser rossii, < 1 p. cent). Le taux mâle / femelle variait suivant les espèces et la communauté. Le taux entre les âges (nombre de petits d'un an par adulte) variait aussi, et était corrélé inversement pour l'oie à front blanc avec le nombre d'oiseaux prélevés au cours de la chasse sportive de l'année précédente à l'échelle du continent. Le statut de reproducteur des oies ayant un plumage d'adulte variait, mais en général, près de 80 p. cent étaient des oiseaux reproducteurs. On a évalué la moyenne des prélèvements annuels d'oies et de cygnes à 5986 pour Tuktoyaktuk, 1605 pour Paulatuk et 2790 pour Sachs Harbour. Les prélèvements printaniers régionaux, en tant que pourcentage des prélèvements de populations régionales à l'échelle du continent, étaient de 19 p. cent pour la petite oie des neiges et de 15 p. cent pour l'oie à front blanc. Il faut porter attention au niveau des prélèvements à tous les stades de la gestion des ressources, du niveau local au niveau du continent tout entier. Des mesures doivent être prises au Canada, par le biais des mécanismes de coopération de gestion de la faune contenus dans la Convention définitive des Inuvialuit et d'autres lois relatives aux revendications territoriales, ainsi que par le biais de nouvelles instances régionales, pour assurer que les prélèvements printaniers soient intégrés dans une gestion régionale, nationale et internationale des oiseaux migrateurs.

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Publié-e

1996-01-01

Numéro

Rubrique

Articles