Biotransport of Organic Pollutants to an Inland Alaska Lake by Migrating Sockeye Salmon (<i>Oncorhynchus nerka</i>)

Auteurs-es

  • Göran Ewald
  • Per Larsson
  • Henric Linge
  • Lennart Okla
  • Nicole Szarzi

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1043

Mots-clés :

transport biologique, saumon du Pacifique, Oncorhynchus nerka, ombre arctique, Thymallus arcticus, polluants organiques, PCB, D.D.T., lipides, fleuve Copper, Alaska

Résumé

Il a été prouvé que des polluants organiques persistants comme les diphényles polychlorés (PCB) et le pesticide D.D.T., dont on connaît les répercussions néfastes sur la faune, se répandent dans des zones subarctiques et arctiques vierges par le biais du transport atmosphérique global. Les saumons en migration offrent une autre voie de transport pour l'entrée des polluants dans ces écosystèmes. On a étudié le transport des polluants dans une population de saumon sockeye (Oncorhynchus nerka) remontant le fleuve Copper, en Alaska, durant la migration de frai de 410 km. Les polluants accumulés par le saumon au cours de sa vie océanique n'étaient pas éliminés durant la migration, mais étaient transportés dans les frayères des lacs où ils s'accumulaient dans le réseau trophique de l'eau douce. On a étudié l'influence des polluants bio-transportés en comparant les niveaux et les compositions de polluants dans les retombées atmosphériques ainsi que dans deux populations distinctes d'ombre arctique (Thymallus arcticus). Une des populations d'ombre se trouvait dans le lac où frayaient les saumons et l'autre dans un lac voisin, ne contenant pas de poissons anadromes, mais recevant des polluants uniquement par retombées atmosphériques. On a trouvé que l'ombre qui se trouvait dans le lac où frayaient les saumons avait des concentrations en polluants organiques deux fois plus grandes que l'ombre qui se trouvait dans le lac sans saumons, et la composition des polluants ressemblait à celle que l'on retrouvait dans le saumon. Ainsi, dans le réseau fluvial de l'Alaska qui faisait l'objet de cette étude, on a trouvé que le transport biologique avait une influence beaucoup plus importante que les retombées atmosphériques sur les niveaux de PCB et de D.D.T. dans le biote lacustre.

Téléchargements

Publié-e

1998-01-01

Numéro

Rubrique

Articles