Quantifying Sami Settlement and Movement Patterns in Northern Sweden 1700–1900

Auteurs-es

  • Torbjörn Josefsson
  • Ingela Bergman
  • Lars Östlund

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic970

Mots-clés :

nord de la Suède, antécédents forestiers, archéologie, sources archivées, Sami, variation de la population, pastoralisme des rennes, terres de taxation, bouleau fontinal, pin sylvestre

Résumé

Le peuple indigène des Samis de l’Extrême-Nord de l’Europe s’est adapté de manières uniques afin de faire face au climat difficile et de subsister dans des écosystèmes à faible productivité. Ces adaptations ont été façonnées à la fois par des facteurs internes tels que la composition démographique et les systèmes traditionnels d’utilisation de la terre, ainsi que par des facteurs externes tels que la colonisation et l’adoption de lois nationales. Dans le présent document, nous interprétons les incidences quantitatives de l’utilisation des terres par les pasteurs de rennes dans un paysage forestier subarctique situé dans le nord de la Suède aux XVIIIe et XIXe siècles. Nous nous sommes appuyés sur des sources archivées (documents caméraux et judiciaires ainsi que dossiers d’église) de même que sur des données environnementales pour identifier les anciennes variations de population et la configuration spatiale des terres traditionnelles des Samis, que l’État de la Suède a accepté et reconnu en tant que taxeurs pendant plusieurs siècles jusqu’au XIXe siècle. Les terres faisant l’objet d’une taxation s’étendaient sur plusieurs centaines de kilomètres carrés et englobaient des proportions distinctes de types de végétation différents. Nous laissons entendre que ces terres de taxation avaient été établies à l’origine pour que chaque terre fournisse des ressources suffisantes pour favoriser la subsistance d’une famille de Samis, intégrant ainsi des pâturages pour l’élevage des rennes à petite échelle et des possibilités de chasse et pêche à l’intérieur de ses frontières. Cependant, les ressources offertes par chaque terre variaient beaucoup d’une terre à l’autre. Les estimations en matière de densité de population indiquent que les terres auraient pu faire vivre de 0,04 à 0,06 personne par kilomètre carré. Contrairement à bien d’autres groupes indigènes du monde entier, les Samis ont négocié avec l’État et réclamé leurs droits devant le tribunal, ce qui leur a valu de maintenir une bonne reconnaissance de leur occupation foncière par l’État suédois jusque vers la fin du XIXe siècle.

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Publié-e

2010-06-16

Numéro

Rubrique

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