Soil Nutrients and Vegetation Characteristics of a Dorset/Thule Site in the Canadian Arctic

Auteurs-es

  • Alison M. Derry
  • Peter G. Kevan
  • Susan D.M. Rowley

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic923

Mots-clés :

perturbation anthropogenique, site archaeologique, Arctique, Igloolik, sol, nutriments, vegetation

Résumé

On a effectué une étude systématique des sols et de la végétation présents à Arnaqquaksaat dans l'île Igloolik au Nunavut, un site occupé par les peuples de Dorset et de Thulé avant 1823 et probablement durant plus de mille ans. On a comparé ce site à une zone affectée par l'activité continue de mammifères et d'oiseaux et à une zone de semi-désert polaire relativement non fertilisé. À ces endroits, on a évalué le pourcentage de couvert végétal, identifié les espèces de plantes vasculaires, mesuré la profondeur du sol et prélevé des échantillons de sol. On a analysé ces derniers pour en évaluer la teneur en azote total, phosphore extractible par le bicarbonate de soude, potassium disponible, magnésium disponible et le pH. On a trouvé que le pourcentage de couvert végétal, l'abondance d'espèces végétales révélatrice d'un enrichissement et la profondeur du sol étaient les plus importants à l'intérieur de la zone qui avait subi une influence anthropique et qu'ils décroissaient en descendant vers la mer. Le niveau d'azote total dans la zone supérieure de la pente, qui avait subi une influence anthropique (2,61 p. cent ± 0,88), était semblable à celui des zones où s'exerçait l'activité des oiseaux et des mammifères (2,54 p. cent ± 0,78); il était supérieur aux niveaux trouvés dans la partie inférieure qui avait connu une fertilisation humaine (0,65 p. cent ± 0,82) et dans la zone polaire semi-désertique non altérée (0,28 ± 0,38). Les niveaux de phosphore dans les zones ayant subi une influence étaient de 5 à 6 fois ceux des zones semi-désertiques polaires n'ayant pas subi d'influence. Le niveau de magnésium était le plus haut dans la zone où s'exerçait l'activité des oiseaux et des mammifères (766,8 mg/L ± 53,35), alors que les niveaux de potassium étaient semblables dans toute la zone d'étude. Le pH le plus bas se trouvait dans la zone supérieure de l'endroit ayant jadis été occupé par l'être humain, et les différences dans le pH parmi les sites s'alignaient sur celles observées pour l'azote.

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Publié-e

1999-01-01

Numéro

Rubrique

Articles