The Epipelagic Fish Community of Beaufort Sea Coastal Waters, Alaska

Auteurs-es

  • Laurie E. Jarvela
  • Lyman K. Thorsteinson

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic912

Mots-clés :

Arctique, Alaska, mer de Beaufort, poissons côtiers épipélagiques, rapports poisson-habitat, morue polaire, capelan, cisco arctique

Résumé

Une étude de trois ans portant sur les poissons épipélagiques habitant les eaux côtières de la mer de Beaufort en Alaska décrit les schémas spatiaux et temporaux de la distribution et de l'abondance des poissons et examine leurs rapports avec les caractéristiques thermohalines durant l'été. On a observé d'importantes différences interannuelles, saisonnières et géographiques dans la température et la salinité de l'eau de surface. En 1990, la glace de mer était absente et des conditions marines régnaient, tandis qu'en 1988 et 1991, la glace de mer était épaisse et la dissolution de l'eau saumâtre le long du littoral s'est réalisée plus lentement. La morue polaire, le capelan et les liparis étaient les poissons marins qu'on retrouvait en plus grandes quantités dans les prises, tandis que le cisco arctique était la seule espèce d'eau douce diadrome qu'on retrouvait en abondance. En 1990, la morue polaire âgée de moins d'un an était particulièrement abondante et de taille importante, tandis que le capelan âgé de moins d'un an prédominait durant les autres années. L'alternance de la dominance numérique de la morue polaire et du capelan de moins d'un an pourrait signaler une réaction différente des espèces à des phénomènes océanographiques dus au vent, affectant la croissance et la survie. Les seules captures de cisco arctique de moins d'un an se sont produites en 1990. Les schémas de prises indiquent que les poissons utilisent un vaste corridor migratoire le long du littoral et tolèrent un taux élevé de salinité. Comme pour les données océanographiques, des schémas géographiques et temporaires étaient apparents pour les données des prises de poissons, mais, dans la plupart des cas, ces schémas ne pouvaient être testés sur le plan statistique en raison du trop grand nombre de prises nulles. La distribution binomiale négative semblait être un descripteur statistique approprié des schémas de prises cumulatifs pour les espèces plus courantes.

 

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Publié-e

1999-01-01

Numéro

Rubrique

Articles