Traditional Ecological Knowledge in Environmental Assessment and Management

Auteurs-es

  • Peter J. Usher

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic849

Mots-clés :

savoir écologique traditionnel, évaluation environnementale, cogestion, méthodes de recherche, politique publique, Canada

Résumé

Les politiques publiques exigent maintenant que le «savoir écologique traditionnel» (SÉT) soit inclus dans les évaluations environnementales et la gestion des ressources du Nord. On ne s'accorde toutefois pas très bien sur la nature du SÉT et il n'existe pas de principes directeurs sur la façon d'appliquer la politique dans la sphère publique où la revendication du savoir doit être mise à l'essai. Les problèmes sont dus au fait que le SÉT est défini en termes vagues et contradictoires, et que les méthodes appropriées à l'organisation et à la présentation de ce savoir à des fins de gestion ne sont pas toujours suivies. On peut placer le SÉT dans les catégories de connaissance de l'environnement, de connaissance de l'utilisation de l'environnement, de valeurs concernant l'environnement et du système de savoir lui-même. Toutes les catégories sont requises pour l'évaluation environnementale, mais chacune doit être présentée et étudiée sous un angle différent. Le SÉT et la science dite occidentale offrent des renseignements en partie divergents, qui s'appuient sur des ensembles d'observations et de procédures différents, et parfois sur des revendications du savoir différentes. Il est important que le SÉT puisse être compris et testé en tant que revendication du savoir lors des examens publics, et qu'il puisse être utilisable dans les processus permanents de contrôle public et de cogestion. À cette fin, certaines procédures sont recommandées pour consigner, organiser et présenter le SÉT, procédures qui insistent tout particulièrement sur le besoin de différencier entre l'observation et l'inférence ou l'association. La documentation du SÉT telle qu'elle est recommandée exige d'ordinaire des intermédiaires qui ont reçu une formation, mais eux-mêmes, à leur tour, ont besoin de l'appui et de la coopération des individus qui possèdent le SÉT. Une des conséquences est qu'il s'avère souvent à la fois peu pratique et inapproprié d'exiger que les adeptes de la mise en valeur intègrent le SÉT dans leurs énoncés des incidences environnementales. Le processus d'évaluation environnementale doit toutefois faciliter l'utilisation du SÉT dans la phase de l'examen public.

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Publié-e

2000-01-01

Numéro

Rubrique

Articles