Comparative Effects on Plants of Caribou/Reindeer, Moose and White-tailed Deer Herbivory

Auteurs-es

  • Michel Crête
  • Jean-Pierre Ouellet
  • Louis Lesage

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic797

Mots-clés :

caribou, cerf de Virginie, herbivore, loup, nourriture, orignal, renne, vegetation

Résumé

À la lumière de l'hypothèse de l'exploitation des écosystèmes (EEH), nous avons examiné les publications qui mentionnent les effets négatifs ou positifs, sur la végétation, du broutement du caribou/renne, de l'orignal et du cerf de Virginie. Cette hypothèse prédit que les impacts négatifs se concentrent dans des endroits où le loup a été éliminé. Nous avons pu énumérer 197 taxons végétaux affectés négativement par les trois cervidés, contre 24 qui profitaient du broutement. Le nombre de taxons végétaux affectés négativement par le broutement du caribou/renne (19), de l'orignal (37) et du cerf de Virginie (141) représentait respectivement 5, 9 et 11 p. cent des plantes vasculaires situées dans les aires de répartition spécifiques des animaux. Chaque cervidé affectait surtout les espèces consommées durant la saison de croissance végétale: lichens et plantes ligneuses pour le caribou/renne, plantes ligneuses et aquatiques pour l'orignal, et plantes herbacées et ligneuses pour le cerf de Virginie. Selon les rapports, ce dernier était le seul cerf qui broutait des plantes menacées ou en voie de disparition. Les études rapportant des dommages causés par le caribou/renne étaient rares et traitaient souvent des lichens. La plupart des rapports sur l'orignal et le cerf de Virginie couvraient des zones où le loup était rare ou absent. Des trois cervidés, celui qui causerait le plus de dommages à la végétation est le cerf de Virginie, en raison de sa taille plus petite et de sa préférence pour les plantes herbacées.

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Publié-e

2001-01-01