Summer and Fall Movements of Narwhals (<i>Monodon monoceros</i>) from Northeastern Baffin Island towards Northern Davis Strait

Auteurs-es

  • R. Dietz
  • M.P. Heide-Jørgensen
  • P.R. Richard
  • M. Acquarone

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic785

Mots-clés :

narval, Monodon monoceros, Extrême-Arctique, télémesure par satellite, déplacements, migration, population, identité des stocks

Résumé

On a équipé 10 narvals (Monodon monoceros) d'émetteurs radioélectriques en liaison avec un satellite dans le détroit de Tremblay en août 1997 (N = 5) et en août 1998 (N = 5). Toutes les baleines sont restées dans les eaux entourant l'île Bylot jusqu'à fin septembre. En considérant ces animaux et d'autres équipés précédemment (N total = 24), on pense que la population estivale de l'île Bylot n'a que peu, sinon pas de contact avec d'autres populations estivales du Canada ou du Groenland. Quatre baleines ont fait l'objet d'un suivi au cours de leur déplacement vers le sud le long de la côte est de l'île de Baffin. Durant les mois de septembre et d'octobre, trois d'entre elles longeaient la côte de près, effectuant des pauses dans divers fjords et baies. La quatrième a commencé sa migration vers le sud en même temps que les trois autres, mais elle est retournée dans la zone à l'est de Pond Inlet et s'est rendue par deux fois au nord-est de l'île Bylot. Elle a mis le cap vers le sud le 21 octobre 1998. Au sud du fjord Royal Society, elle s'est dirigée vers le large et a longé la pente continentale (à environ 1000 à 1500 m du rivage), probablement en raison de la formation de glace dans la zone côtière. Ce narval ainsi qu'un autre mâle équipé en 1997 se déplaçaient en direction de l'est vers la partie nord du détroit de Davis, atteignant début novembre une zone située à mi-chemin entre le Canada et le Groenland. En hiver, leurs déplacements ont été suivis jusqu'au 30 janvier. La même zone d'hivernage dans le nord du détroit de Davis a déjà été rapportée pour deux narvals mâles suivis en 1993 et 1994 depuis la baie Melville, au N.-O. du Groenland. Les baleines affichaient une préférence pour des zones profondes, y compris des fjords encaissés et la pente continentale, où la profondeur allait de 500 à 1500 m. De temps à autre, les baleines se rendaient aussi dans des zones encore plus profondes, où les plongées maximales quotidiennes dépassaient les 1000 m.

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Publié-e

2001-01-01