Summer and Autumn Movements of Belugas of the Eastern Beaufort Sea Stock

Auteurs-es

  • P.R. Richard
  • A.R. Martin
  • J.R. Orr

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic783

Mots-clés :

béluga, Delphinapterus leucas, mer de Beaufort, mer des Tchouktches, suivis télémétriques par satellite, migration automnale, biais d’inventaire

Résumé

Durant l'été et l'automne 1993, 1995 et 1997, on a effectué des suivis télémétriques par satellite de bélugas du stock de la mer de Beaufort orientale. Ces cétacés ont occupé l'estuaire du fleuve Mackenzie de façon intermittente, n'y restant que quelques jours à chaque fois. Ils ont passé la plupart de leur temps au large de l'estuaire, près de la pente continentale et plus au large dans la banquise polaire, ainsi que dans le golfe d'Amundsen et dans les détroits de M'Clure et du Vicomte de Melville. Leurs déplacements dans la banquise polaire et dans les passages de l'archipel Arctique laissent supposer que les inventaires aériens réalisés dans le sud-est de la mer de Beaufort et le golfe d'Amundsen auraient sous-estimé considérablement la taille du stock de la mer de Beaufort. On a observé une certaine ségrégation dans la répartition des mâles et des femelles dans deux des trois années de l'étude. À la fin de juillet 1993 et 1995, la plupart des mâles se trouvaient dans le détroit du Vicomte de Melville alors que les femelles étaient principalement dans le golfe d'Amundsen. Les déplacements des mâles équipés fin juillet 1997 différaient de ceux des mâles équipés début juillet 1993 et 1995. En septembre, ces animaux ont effectué leur migration vers l'ouest soit en suivant le plateau continental soit plus au large dans la mer de Beaufort alaskienne. Les suivis de 1997 ont démontré que l'ouest de la mer des Tchouktches est une destination migratoire automnale et qu'en novembre au moins quelques-uns des bélugas continuaient leur migration cap sud vers le détroit de Béring. Certaines conclusions tirées de cette étude mettent en doute les idées reçues concernant l'écologie du béluga. Le temps d'occupation de l'estuaire semble plus court que ce que l'on pensait et les bélugas effectuent de longs déplacements en été, atteignant des zones situées à plusieurs centaines de kilomètres du delta du Mackenzie. De plus, les bélugas n'évitent pas la banquise de glace dense en été ou en automne.

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Publié-e

2001-01-01