Life-history Traits of Charr, <i>Salvelinus alpinus</i>, from a High Arctic Watercourse on Svalbard

Auteurs-es

  • Odd A. Gulseth
  • Kjell J. Nilssen

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic758

Mots-clés :

anadrome, omble arctique, Extrême-Arctique, cycle biologique, résident, Salvelinus alpinus, Spitzberg, Svalbard

Résumé

Trois variétés d'omble chevalier (Salvelinus alpinus) coexistent à l'intérieur du cours d'eau Dieset (79° 10' de latit. N., 11° 20' de long. E.) au Spitzberg, dans l'archipel du Svalbard. Le petit omble d'eau douce résident affichait un taux de croissance très lent, tandis que le gros omble d'eau douce résident grossissait à une vitesse comparable à celle rapportée ailleurs pour l'omble cannibale. Les spécimens d'omble anadrome qui migraient pour la première fois vers la mer avaient une taille analogue à celle de leurs congénères norvégiens vivant plus au sud, mais avaient en moyenne deux ans de plus. Le nombre moyen une croissance comparable à celle de l'omble anadrome appartenant à des populations plus méridionales. Chez les trois variétés, la proportion des sexes ne différait pas de la valeur 1. Les petits résidents ne vivaient pas longtemps et devenaient adultes à partir de l'âge de 4 ans, c'est-à-dire 3 ou 4 ans plus tôt que ne le faisaient les plus gros résidents et l'omble anadrome. La plupart des petits résidents et de l'omble anadrome frayaient un maximum de trois fois, tandis que le gros omble résident peut frayer jusqu'à sept fois. Si 69 p. cent des gros ombles résidents avaient plus de 15 ans, seulement 5, 7 p. cent des ombles anadromes reproducteurs dépassaient cet âge - divergence qui pourrait indiquer des stratégies de reproduction différentes pour chaque variété. Rien ne semblait indiquer un isolement reproducteur entre ces variétés d'omble de l'Extrême-Arctique.

 

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Publié-e

2001-01-01

Numéro

Rubrique

Articles