Whales of the Inuvialuit Settlement Region in Canada's Western Arctic: An Overview and Outlook

Auteurs-es

  • Lois A. Harwood
  • Thomas G. Smith

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic736

Mots-clés :

béluga, baleine boréale, statut du stock, migration, mer de Beaufort, chasse de subsistence

Résumé

Le béluga (Delphinapterus leucas) et la baleine boréale (Balaena mysticetus) sont des migrateurs saisonniers qui fréquentent l'ouest de l'Arctique canadien, occupant un territoire estival dans le sud-est de la mer de Beaufort et le golfe Amundsen au sein de la Région désignée des Inuvialuit (RDI). Ces baleines se déplacent également dans les eaux situées au large des États-Unis (alaskiennes) et de la Russie, qui comprennent des voies migratoires et des aires d'hivernage pour les deux espèces. Le béluga représente depuis des siècles une importante ressource alimentaire pour les Autochtones du delta du Mackenzie. De 1990 à 1999, la moyenne annuelle des prélèvements de subsistance du béluga dans la RDI était de 111, alors que seulement deux baleines boréales avaient été débarquées durant la même période. La taille minimum du stock de bélugas dans l'est de la mer de Beaufort est évaluée à 32 453 individus, et les prises annuelles de bélugas effectuées au sein de la RDI et de l'Alaska dans le cadre de la chasse de subsistance sont évaluées à 189 individus, ce qui représente moins de 0,6 p. cent de la taille minimum du stock. Ce niveau de prélèvement est par conséquent durable. Entre 1848 et 1921, les baleiniers commerciaux ont décimé la population des baleines boréales dans la mer de Béring. D'après les données de 1993, on estime la taille de la population à 8200 (comprise entre 7200 et 9400 avec 95 p. cent de probabilité), soit plus de 90 p. cent du nombre de baleines boréales qui existent aujourd'hui dans le monde. Cette population a augmenté à un taux de 3,2 p. cent de 1978 à 1993, tout en faisant l'objet d'un prélèvement annuel d'environ 0,6 p. cent. Afin d'assurer le bien-être permanent de ces baleines et de leurs habitats, on recommande d'appuyer et de conserver les programmes de surveillance, les engagements et les partenariats de cogestion actuellement en place.

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Publié-e

2002-01-01