The Polar Bear Management Agreement for the Southern Beaufort Sea : An Evaluation of the First Ten Years of a Unique Conservation Agreement

Auteurs-es

  • C.D. Brower
  • A. Carpenter
  • M.L. Branigan
  • W. Calvert
  • T. Evans
  • A.S. Fischbach
  • J.A. Nagy
  • S. Schliebe
  • Ian Stirling

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic720

Mots-clés :

ours polaires, mer de Beaufort, gestion, entente, North Slope Borough, Conseil de gestion du gibier

Résumé

Les ours polaires (Ursus maritimus) constituant la population de la mer de Beaufort méridionale sont répartis d'environ Icy Cape, à l'ouest de Point Barrow (Alaska), à Pearce Point, à l'est de Paulatuk (Canada). Ils sont prélevés par des chasseurs des deux pays. Au Canada, les quotas visant le contrôle de la chasse à l'ours polaire sont en vigueur - avec des modifications périodiques - depuis 1968. En Alaska, l'adoption en 1972 de la loi américaine (MMPA) visant la protection des mammifères marins a interdit la chasse à l'ours polaire sauf la chasse de subsistance pratiquée par les Autochtones alaskiens. La MMPA n'a toutefois placé aucune restriction sur le nombre ou la composition de la chasse de subsistance, laissant la porte ouverte à une éventuelle surexploitation sans possibilité d'une réaction de gestion sur le plan légal jusqu'à ce que la population soit déclarée décimée. Reconnaissant en cela une menace à la conservation de la population commune d'ours polaires, le Conseil canadien de gestion du gibier et le North Slope Borough de l'Alaska ont négocié et signé en 1988 une entente entre usagers, le Polar Bear Management Agreement pour la mer de Beaufort méridionale. On a examiné le fonctionnement de l'entente durant sa première décennie pour conclure que, dans l'ensemble, elle a porté fruit car le total des prises et la proportion de femelles prélevées ont été maintenus dans des limites viables. Il faut toutefois améliorer le contrôle du prélèvement en Alaska et accroître dans les deux pays la sensibilisation à la nécessité de prévenir une surexploitation des femelles. Cette entente constitue un modèle pour d'autres accords entre usagers en matière de conservation.

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Publié-e

2002-01-01