The Annual Carbon Budget for Fen and Forest in a Wetland at Arctic Treeline

Auteurs-es

  • Wayne R. Rouse
  • Richard L. Bello
  • Alberta D'Souza
  • Timothy J. Griffis
  • Peter M. Lafleur

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic707

Mots-clés :

tourbière basse et forêt subarctiques, perte nette de carbone, variabilité du bilan de température et d’eau

Résumé

Trois travaux de recherche distincts portant sur le même système de marécages/tourbières situés dans la partie septentrionale des basses-terres de la baie d'Hudson, près de la ville de Churchill au Manitoba, permettent de comparer deux estimations du budget de carbone, l'une tirée des taux de croissance à long terme du sol organique et l'autre fondée sur des mesures du flux à plus court terme. Pour une tourbière basse de toundra et une forêt claire subarctique, les calculs de l'accumulation ou de la perte de sol organique au cours des cinquante dernières années révèlent que, si la tourbière basse a perdu en moyenne de petites quantités du carbone présent dans l'écosystème, la forêt adjacente a acquis des quantités plus grandes de bioxyde de carbone atmosphérique. Ces données établies sur une période relativement longue sont étayées par des mesures et estimations du flux à plus court terme, qui révèlent également une perte de carbone par la tourbière basse et une absorption de carbone par la forêt. Les données à plus court terme montrent que la perte de carbone par la tourbière basse est due en grande partie à des années de sécheresse exceptionnelle, surtout s'il fait chaud. Il se peut que la forêt acquière du carbone à une vitesse accrue en devenant mature et au cours des saisons de croissance chaudes. Il est en outre possible que les changements dans le relief dynamique en bosses et en creux de la tourbière basse bloquent la photosynthèse.

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Publié-e

2002-01-01