Growth Rate of an Aquatic Bryophyte (<i>Warnstorfia fluitans</i> (Hedw.) Loeske) from a High Arctic Lake: Effect of Nutrient Concentration

Auteurs-es

  • Tenna Riis
  • Birgit Olesen
  • Casper K. Katborg
  • Kirsten S. Christoffersen

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic650

Mots-clés :

lacs de l’Extrême arctique, bryophytes aquatiques, nutriments, taux de croissance, nutriment dans le tissu, mousse

Résumé

L’Extrême arctique est l’une des régions du monde les plus susceptibles au changement climatique. La région devrait enregistrer des hausses de températures, de précipitations et de couvertures nuageuses, ce qui se traduira par des augmentations conséquentes d’écoulement des nutriments dans les eaux de surface. Dans les lacs de l’Arctique et de l’Extrême arctique, les mousses constituent souvent le macrophyte submergé prédominant. Si le taux de croissance des mousses de ces lacs est restreint par les nutriments, la production pourrait alors augmenter avec les changements climatiques qui donnent des concentrations de nutriments plus grandes. Nous avons réalisé une étude en laboratoire dans le but 1) de mesurer la réponse de croissance de Warnstorfia fluitans (Hedw.) Loeske d’un lac de l’Extrême arctique vis-à-vis de la disponibilité en azote et en phosphore; et 2) de déterminer si le taux de croissance était restreint par N ou par P en examinant sa relation par rapport à sa teneur interne en N et en P. Les taux de croissance de W. fluitans étaient généralement faibles, allant de 0,003 à 0,012 jour-1. Les taux de croissance augmentaient en même temps que la teneur en N des plantes augmentait, mais pas en même temps que la teneur en P augmentait, ce qui laisse entrevoir que la croissance des mousses était restreinte par P en fonction de la faible disponibilité en P dans le cadre de l’expérience. La concentration critique en P dans les végétaux donnant lieu à un taux de croissance maximal était de 0,086 % du poids sec. Il s’agit de la première fois qu’un seuil critique de P a été calculé. Les résultats laissent entendre que si des changements climatiques se traduisent par des concentrations accrues en P dans les eaux de surface, une plus grande production de mousse pourrait se produire dans les lacs de l’Extrême arctique.

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Publié-e

2010-03-22

Numéro

Rubrique

Articles