Baffin Bay Narwhal Population Distribution and Numbers: Aerial Surveys in the Canadian High Arctic, 2002–04

Auteurs-es

  • P.R. Richard
  • J.L. Laake
  • R.C. Hobbs
  • M.P. Heide-Jørgensen
  • N.C. Asselin
  • H. Cleator

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic649

Mots-clés :

monodontidés, transect linéaire, échantillonnage par distance et marquage-recapture, taille de la population, Extrême arctique, fiord

Résumé

Des levés aériens ont été effectués dans l’Extrême arctique canadien dans le but de répertorier les populations de narvals (Monodon monoceros) et ce, du mois d’août 2002 à août 2004. Les levés, réalisés à l’aide de méthodes d’échantillonnage systémiques, visaient les eaux du détroit de Barrow, de l’inlet Prince-Régent, du golfe de Boothia, de l’inlet de l’Amirauté, du détroit d’Éclipse et de la côte est de l’île de Baffin. Les fiords ont été survolés le long d’un simple transect situé dans le milieu. Les estimations de population près de la surface augmentaient de 1,9 % à 8,7 % une fois redressées pour tenir compte du biais de perception. Par ailleurs, les estimations ont été de nouveau révisées à la hausse moyennant un facteur d’environ 3 afin de tenir compte des individus qui n’ont pas été vus parce qu’ils se mettaient à plonger en présence de l’avion effectuant les levés (biais de disponibilité). Ces redressements ont donné lieu à des estimations de 27 656 (SE = 14 939) pour la région de l’inlet Prince-Régent et du golfe de Boothia, de 20 225 (SE = 7 285) pour la région du détroit d’Éclipse et de 10 073 (SE = 3 123) pour la région du fiord de l’est de l’île de Baffin. Quand à l’inlet de l’Amirauté, l’estimation s’est chiffrée à 5 362 (SE = 2 681), mais l’on croit que cette estimation pourrait être biaisée. Des levés n’ont pas pu être effectués dans d’autres zones d’occupation connues, comme dans les eaux de la péninsule Cumberland dans l’est de Baffin de même que dans les chenaux plus à l’ouest des régions examinées (détroit de Peel, détroit du Vicomte de Melville, détroit de Smith, détroit de Jones et d’autres chenaux de l’archipel Arctique canadien). Malgré la possibilité que les données soient biaisées et que certaines zones n’aient pas été examinées, les résultats de ces levés montrent que la répartition d’été des narvals dans l’Extrême arctique canadien est vaste. Si les narvals sont philopatriques à leurs aires d’été, comme il semblerait être le cas, la population totale de ce parcours pourrait dépasser les 60 000 individus. Les plus grands nombres se trouvent dans la partie ouest de cette répartition, soit près de l’île Somerset et dans la région du détroit d’Éclipse. Cependant, les estimations découlant de ces levés ont de grandes variances en raison du regroupement des narvals dans certaines parties des régions visées par les levés.

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Publié-e

2010-03-22

Numéro

Rubrique

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