Molt Migration in Relation to Breeding Success in Greater Snow Geese

Auteurs-es

  • Eric T. Reed
  • Joël Bêty
  • Julien Mainguy
  • Gilles Gauthier
  • Jean-François Giroux

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic604

Mots-clés :

effort reproducteur, grande oie des neiges, Chen caerulescens atlantica, migration, mue, Nunavut, succès de nidification, télémétrie

Résumé

Nous décrivons les mouvements migratoires estivaux de la grande oie des neiges (Chen caerulescens atlantica) nichant à l'île Bylot (Nunavut). De 1997 à 2001, 121 femelles munies de radio-émetteurs ont été suivies afin de déterminer la fréquence et le moment de leur départ de la colonie relativement à leur statut reproducteur, leur succès de nidification et la chronologie de la mue. Nous avons trouvé que 90 p. cent (n = 51) des non-reproducteurs (pas de nid trouvé) et 97 p. cent (n = 29) des femelles dont le nid a été détruit ou abandonné avant l'éclosion ont entrepris leur migration avant la mue. Les quelques non-reproducteurs ayant demeuré à l'île Bylot tout l'été ont mué et apparemment entrepris la migration automnale plus tôt que les adultes accompagnés de jeunes. Par contraste, seulement 2 p. cent (n = 41) de femelles ayant niché avec succès ont quitté l'île Bylot pour la mue, après avoir probablement perdu leurs jeunes au début de l'élevage. La migration de mue chez la grande oie des neiges semble donc fortement dépendante du statut reproducteur et du succès de nidification. Nous ne connaissons pas les sites utilisés ni les conditions d'habitat requises pour la mue de ces individus. Nous suggérons que la rareté de refuges contre les prédateurs à l'île Bylot, tels que de grandes étendues d'eau, pourrait être un facteur important qui incite les oies à muer ailleurs.

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Publié-e

2003-01-01

Numéro

Rubrique

Articles