The Use of Woodland Lichen Pasture by Reindeer in Winter with Easy Snow Conditions

Auteurs-es

  • Jouko Kumpula
  • Stéphanie C. Lefrère
  • Mauri Nieminen

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic504

Mots-clés :

renne, fouissage, broutage, creusage, recherche de nourriture, état corporel, conditions de neige, lichens, pasturage

Résumé

Notre but était de déterminer l'importance du creusage (fouissage) effectué par le renne semi-domestique (Rangifer t. tarandus) dans les pâturages de lichen forestier, ainsi que les répercussions des conditions de la neige et du pâturage sur l'état corporel du renne femelle. Du 17 février au 21 avril 2001, on a laissé huit rennes femelles non gravides brouter à leur guise dans un emplacement clôturé (20 ha). Des mesures effectuées avant le début de l'étude montraient que la quantité de lichens dans la zone clôturée était en moyenne de 632 kg/ha de matière sèche dans la pinède sèche. À l'intérieur de la zone clôturée, il y avait 31,1 cm de neige relativement molle en février et 41,8 cm en avril. Les observations ont révélé qu'en février les rennes ont passé 39,8 % du temps à creuser et à brouter et 1,0 % en quête de lichens corticoles. En avril, ils ont passé 29,8 % du temps à creuser et à brouter, et 5,2 % à se nourrir de lichens corticoles. Durant le fouissage, les rennes s'alimentaient (creusaient puis prenaient la nourriture) selon un mode répétitif, se servant autant d'une patte antérieure que de l'autre. La taille de la zone broutée et le volume de la neige enlevée à un seul site de fouissage dépendaient du temps total passé à rechercher la nourriture à ce site. La moyenne de la masse corporelle du renne était de 67,1 ± 2,67 kg à la mi-février et de 64,9 ± 2,98 kg à la fin avril. On a calculé qu'en février un renne a creusé et brouté 75,6 m² par jour, et que la moyenne du changement de la masse corporelle du renne était en fait de +39 g par jour. En avril, les chiffres correspondants pour un renne étaient de 60,1 m² et de -27 g par jour. Dans les conditions de neige et de pâturage qui prédominaient durant l'étude, le renne était capable de se procurer suffisamment de nourriture - et donc d'énergie - pour conserver un bon état de santé.

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Publié-e

2004-01-01