Habitat Use of Ringed Seals (<i>Phoca hispida</i>) in the North Water Area (North Baffin Bay)

Auteurs-es

  • Erik W. Born
  • Jonas Teilmann
  • Mario Acquarone
  • Frank F. Riget

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic490

Mots-clés :

phoque annelé, Phoca hispida, Eau du Nord, polynie, télémesure par satellite, utilisation de l’habitat, plongée

Résumé

Conjointement avec l'étude internationale sur la polynie de l'Eau du Nord dans le détroit de Smith (partie nord de la baie de Baffin) menée de 1997 à 1999, on a examiné l'utilisation de cette zone et l'activité de plongée de 23 phoques annelés (Phoca hispida) munis d'émetteurs-satellite du côté groenlandais de la région de l'Eau du Nord («NOW»). L'étude a couvert la période allant du 12 août 1996 au 30 juin 1999. Le contact avec les phoques a été maintenu pendant une moyenne de 108 jours (étendue: 8-332 jours). Quatre phoques ont émigré de la zone NOW. Durant toutes les saisons, les phoques qui restaient dans la zone passaient environ 90% du temps dans des eaux côtières (profondeur < 100 m) dans les secteurs orientaux de NOW. La superficie totale visitée par les phoques durant la saison d'eau libre allait de 10 300 km² (1996) à 18 500 km² (1998), correspondant à environ 15 à 25% de toute la zone NOW. En hiver, l'étendue totale fréquentée par les phoques allait de 2500 km² (1996-1997) à 7000 km² (1998-1999), et au printemps, de 800 km² (1999) à 2100 km² (1997). Les déplacements individuels étaient de beaucoup plus grands durant la saison d'eau libre qu'au cours de l'hiver et du printemps. Les profondeurs maximales de plongée enregistrées dépassaient 500 m (limite de l'instrument) à l'extérieur de la zone NOW et 376 m à l'intérieur, pour un phoque mâle de 96 kg. Les phoques non adultes passaient environ 99% du temps dans des eaux à une profondeur ne dépassant pas 100 m, et plus de 92% du temps dans les 50 m supérieurs. En revanche, les adultes avaient tendance à passer plus de temps à de plus grandes profondeurs. L'étude révèle 1) que les phoques annelés tiraient parti du fait qu'il y avait moins de glace dans la partie orientale de NOW, et 2) que, selon toute vraisemblance, les non-adultes exploitaient amphipodes et jeune morue polaire (Boreogadus saida) associés à la glace, les adultes se nourrissant surtout de morue polaire plus âgée et de céphalopodes prélevés à de plus grandes profondeurs.

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Publié-e

2004-01-01

Numéro

Rubrique

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