Factors Affecting the Observed Densities of Ringed Seals, <i>Phoca hispida</i>, in the Alaskan Beaufort Sea, 1996-99
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic489Mots-clés :
phoque annelé, Phoca hispida, relations au sein de l’habitat, relevés aériens, mer de Beaufort, modèle linéaire généraliséRésumé
De 1996 à 1999, à la fin de mai et au début de juin, on a effectué des relevés aériens dans la partie centrale de la mer de Beaufort alaskienne, en utilisant des méthodes d'échantillonnage en bande. Ces relevés avaient pour but de quantifier et de modéliser les effets de covariables environnementales sur le comptage des phoques annelés, et de fournir des estimations de densité qui pourraient servir à évaluer les tendances dans l'abondance des phoques. Le travail de relevé a porté chaque année sur un total allant de 40 à 88 lignes-transects, couvrant une superficie de 1198 à 2701 km². Les densités observées allaient de 0,81 phoque par km² en 1996 à 1,17 phoque par km² en 1999. On a étudié les effets de l'habitat, du climat et du moment de la journée sur les densités de phoques observées, à l'aide de tests d'adéquation chi carré à une variable. On a également eu recours à un modèle linéaire généralisé à plusieurs variables pour évaluer le rapport entre les comptages de phoques et les covariables. Trois variables reliées à l'habitat - profondeur de l'eau, position par rapport à la lisière de la banquise côtière et déformation de la glace - avaient des effets importants et constants. Les plus fortes densités se produisaient à des profondeurs de 5 à 35 m. Elles se retrouvaient également sur la glace relativement plane et près de la lisière de la banquise côtière, diminuant à la fois en direction du rivage et en direction de la mer depuis la lisière. L'analyse à une variable suggère que les densités observées étaient généralement plus fortes à environ 12 h (heure avancée de l'Alaska), mais le moment de la journée ne constituait pas une variable d'importance dans les modèles linéaires généralisés. Les analyses de l'impact des facteurs météorologiques sur les comptages de phoques n'ont pas donné de résultats concluants. Ceci était probablement dû au moins en partie au fait que la température et la vitesse du vent étaient mesurées à l'altitude où se faisaient les relevés plutôt qu'à la surface de la glace, et les relevés n'étaient effectués que par temps jugé approprié pour que les phoques montent sur la glace. Le modèle final à plusieurs variables ne représentait pas une proportion substantielle de la variation dans les comptages de phoques. Ce résultat, selon nous, était dû en grande partie à une fluctuation reliée à la date dans la proportion de phoques qui montaient sur la glace, question que nos relevés n'étaient pas conçus pour aborder.