Two New Species of <i>Monstrillopsis</i> Sars (Crustacea: Copepoda: Monstrilloida) from the White Sea and Norway, with Comments on <i>M. dubia</i> Scott
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic481Mots-clés :
zooplancton marin, taxinomie, Copépodes apparentés, monstrillidés, copépodes semi-parasitesRésumé
On décrit et illustre une nouvelle espèce de copépode de la famille des monstrillidés, Monstrillopsis ferrarii n. sp., établie d'après quatre spécimens femelles adultes prélevés dans la mer Blanche (Russie septentrionale). Cette nouvelle espèce est très proche de M. dubia Scott qui vit au large de l'Écosse et en Méditerranée, et de M. dubia (sensu Sars, 1921) présente dans les fjords norvégiens. On considère que cette dernière représente une espèce distincte, décrite ici sous le nom de M. dubioides n. sp. Elle se différencie de M. dubia par certains éléments liés à la longueur de l'antennule par rapport à la longueur corporelle, mais surtout par la forme et la taille relative du double somite génital et d'autres segments de l'urosomite. Les observations de M. dubia en Norvège et au large de Lisbonne portent en fait sur M. dubioides n. sp. D'un autre côté, M. ferrarii n. sp. se différencie de M. dubia, M. dubioides et des autres espèces appartenant à ce genre par une combinaison de caractéristiques qui comprennent: 1) deux protubérances arrondies dans la zone céphalique, situées de part et d'autre des ocelles; 2) une large zone de stries cuticulaires transversales entourant la partie céphalique; 3) de très longues soies exopoditiques sur la cinquième paire de pattes, sans élongation distale du lobe de l'exopodite au-delà de la partie basilaire des soies; 4) un double somite génital relativement long dont les bords de la moitié antérieure se développent latéralement; et 5) une taille presque similaire du somite anal et du somite qui le précède. On considère que M. dubia et les formes apparentées représentent une espèce complexe qui témoigne de différences morphologiques subtiles et d'une large distribution. Il s'agit là de la première observation de Monstrillopsis en Russie et de la sixième espèce de cet ordre à être observée dans un environnement polaire.