Polar Bear Distribution and Abundance on the Southwestern Hudson Bay Coast During Open Water Season, in Relation to Population Trends and Annual Ice Patterns

Auteurs-es

  • Ian Stirling
  • N.J. Lunn
  • John Iacozza
  • Campbell Elliott
  • Martyn Obbard

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic479

Mots-clés :

relevé aérien, baie d’Hudson, glace de mer, débâcle, ours polaires, Ursus maritimus, Manitoba, Ontario, climat arctique

Résumé

Dans la baie d'Hudson, toute la glace fond en été, et les dernières zones à être non englacées (du milieu à la fin de juillet environ) se trouvent généralement au large des côtes du Manitoba et de l'Ontario. Ainsi, tous les ours polaires sont forcés de rester sur la terre ferme et de jeûner jusqu'à l'engel en novembre (soit environ quatre mois). Les femelles gravides, elles, restent sur la terre ferme pendant huit mois. Presque chaque année entre 1963 et 1997, à la fin août et au début de septembre, on a effectué des relevés aériens pour surveiller les populations d'ours polaires le long du littoral entre Cape Churchill, au Manitoba, et Cape Henrietta-Maria, en Ontario. Les données satellitaires, qui ont permis d'estimer la période de la débâcle et celle de l'absence de glace, sont devenues disponibles à partir de 1971. Le nombre d'animaux repérés a été inventorié comme provenant de deux sous-zones à l'intérieur du Manitoba et de trois à l'intérieur de l'Ontario. On a évalué le dénombrement des relevés côtiers ainsi que des données indépendantes sur les déplacements d'ours marqués et les schémas annuels de débâcle de 1971 à la fin de 1996. On en a conclu que: 1) les données des relevés côtiers révélaient de façon fiable les tendances démographiques au Manitoba et en Ontario; 2) il n'y avait que peu d'échanges entre les populations de la baie d'Hudson occidentale (Manitoba) et de la baie d'Hudson méridionale (Ontario); 3) entre 1971 et 2001, il y a eu une tendance statistiquement significative à une débâcle précoce au large du littoral manitobain, mais pas au large du littoral ontarien; 4) le début de l'absence de glace le long de la côte n'avait pas de lien marqué avec le nombre d'ours présents dans chaque secteur de sous-échantillonnage, au sein de la population du Manitoba ou de celle de l'Ontario, mais cette absence de glace avait une forte incidence sur la distribution des ours le long de la côte de chaque province indépendamment l'une de l'autre; 5) le choix de l'époque des relevés peut influencer les résultats; et 6), durant l'été, les ours mâles comme femelles manifestaient une grande fidélité pour des secteurs spécifiques, indépendamment de l'évolution de la débâcle.

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Publié-e

2004-01-01

Numéro

Rubrique

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