The Eastern Limit of Beringia: Mammoth Remains from Banks and Melville Islands, Northwest Territories

Auteurs-es

  • C.R. Harington

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic450

Mots-clés :

mammouth, Mammuthus primigenius, dernier maximum glaciaire, pléistocène, Béringie, archipel Arctique canadien, Territoires du Nord-Ouest

Résumé

Grâce à la datation au carbone 14, on a déterminé que deux fossiles de mammouths (probablement des mammouths laineux, Mammuthus primigenius) de l’île Banks au nord-ouest et de l’île Melville au sud-ouest, dans les Territoires du Nord- Ouest, au Canada, remontent au dernier maximum glaciaire (DMG), soit à 21 000 et à 22 000 14C BP, respectivement. Non seulement ces fossiles représentent les restes de mammouths trouvés les plus au nord de l’Amérique du Nord, mais ils permettent également d’indiquer que la steppe à mammouth et la Béringie s’étendaient vers l’est tout au moins jusqu’à Ballast Brook, sur l’île Banks (74,3? N, 123,1? O), et peut-être même jusqu’à la région du cap James Ross de l’île Melville (75,7? N, 114,4? O). Les spécimens, soit un tibia et une défense, représentent probablement les restes de mammouths laineux qui se sont déplacés vers le nord-est à partir de la région du delta du Mackenzie pendant le DMG, lorsque le niveau de la mer à l’échelle planétaire avait baissé d’environ 120 m, ce qui avait découvert de grandes bandes de fond marin sur la côte de la mer de Beaufort et sur la côte ouest de l’île Banks (qui n’avait à l’époque que peu de glace glaciaire). Il est évident qu’une toundra herbeuse assez riche pour subvenir aux besoins des mammouths caractérisait le paysage de la région à l’époque. On propose que le terme « Béringie » soit utilisé dans son sens large lorsqu’il existe des preuves selon lesquelles l’Asie et l’Amérique du Nord auraient été raccordés, sans égard à sa ou ses causes et à ses limites ouest et est présumées, et que « Béringie » soit employé de manière standard, c’est-à-dire qu’il soit suivi de son âge géologique entre parenthèses. Aussi, l’expression « isthme de Béring » semble préférable à l’expression « pont continental de Béring » couramment utilisée.

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Publié-e

2010-01-29