Re-evaluating the Relevance of Vegetation Trimlines in the Canadian Arctic as an Indicator of Little Ice Age Paleoenvironments

Auteurs-es

  • Gabriel J. Wolken
  • John H. England
  • Arthur S. Dyke

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic448

Mots-clés :

épaulements, zones sans lichen, paléoenvironnement, petit âge glaciaire, Arctique canadien, calottes glaciaires des plateaux, changement climatique, néoglaciaire, lichens, couverture de neige saisonnière, glaciers

Résumé

L’origine des épaulements propres aux zones dites sans lichen de l’Arctique canadien a été attribuée tant à l’expansion des champs de neige pérenne pendant le petit âge glaciaire qu’à la couverture de neige longévive d’époques plus récentes. Puisqu’il existe des hypothèses disparates (écologiques par opposition à paléoclimatiques) quant à la formation de ces épaulements, on a arrêté de s’en servir à titre d’indicateur paléoclimatique depuis plus d’une vingtaine d’années. Ici, ce débat fait l’objet d’un nouvel examen où l’on se penche sur la validité des hypothèses divergentes à la lumière du nouveau mappage régional des épaulements des îles de la Reine-Élisabeth. L’hypothèse d’ordre écologique —durée insuffisante de la saison de croissance découlant de la couverture de neige longévive en saison —omet de tenir compte de la nature poecilitique du lichen et de son aptitude à endurer de courtes saisons de croissance. Cette hypothèse ne permet pas d’expliquer adéquatement l’existence d’épaulements précis ou de tenir compte de la présence de ces épaulements en terrain carbonaté à végétation éparse. Par ailleurs, les épaulements qui délimitent l’ancienne étendue des minces calottes glaciaires des plateaux correspondent aux épaulements associés aux anciens champs de neige pérenne, ce qui indique que ces épaulements dénotent les expansions de neige et de glace du petit âge glaciaire et non pas de la couverture de neige longévive saisonnière plus récente. On suggère que ces caractéristiques représentent un important indicateur climatique du petit âge glaciaire et par conséquent, qu’on devrait s’en servir à des fins de reconstruction paléoclimatique.

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Publié-e

2010-01-29