Wintering Areas and Recovery Rates of Brünnich’s Guillemots <i>Uria lomvia</i> Ringed in the Svalbard Archipelago

Auteurs-es

  • Vidar Bakken
  • Fridtjof Mehlum

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic428

Mots-clés :

aires d’hivernage, taux de recapture, migration, guillemot marmette (marmette commune), Uria aalge, guillemot de Brünnich (marmette de Brünnich), Uria lomvia

Résumé

On a cartographié les aires d’hivernage des guillemots de Brünnich (marmettes de Brünnich) bagués au Svalbard de 1954 à 1998, et estimé leurs taux de recapture. Des recaptures ont été signalées en Islande, au Groenland et à Terre-Neuve. Durant la chasse intensive qui a lieu chaque année au large du Groenland et de Terre-Neuve, 95 % des oiseaux recapturés auraient été abattus au fusil. Les oiseaux recapturés en tant qu’immatures différaient dans leur distribution temporelle et spatiale de ceux recapturés en tant qu’adultes. Les immatures étaient plus exposés à la chasse parce qu’ils arrivaient dans les zones de chasse plus tôt à l’automne et qu’ils formaient une plus grande proportion de la population dans les zones de chasse les plus éloignées du Svalbard. Le taux de recapture des oiseaux bagués au Svalbard en tant qu’oisillons se comparait à celui rapporté pour le Canada. Fait intéressant, aucun oiseau du Svalbard n’a jamais été recapturé dans la partie méridionale de la mer de Barents ou le long de la côte norvégienne, ce qui laisse à penser que ces régions ne sont pas importantes pour la population du Svalbard. On a comparé la distribution des oiseaux recapturés en hiver et qui avaient été bagués au Svalbard aux aires de recapture hivernale des guillemots de Brünnich bagués ailleurs dans l’Atlantique Nord. Seuls des oiseaux bagués au Svalbard ont été recapturés en Islande en hiver.

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Publié-e

2010-01-29