Allocating Harvests among Polar Bear Stocks in the Beaufort Sea

Auteurs-es

  • S.C. Amstrup
  • G.M. Durner
  • I. Stirling
  • T.L. McDonald

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic426

Mots-clés :

Arctique, mer de Beaufort, limites, groupage, attribution de prélèvement, noyau, gestion, ours polaires, Ursus maritimus, démarcation des populations, télémesure, lissage

Résumé

La reconnaissance du fait que l’ours polaire est chassé tant au Canada qu’en Alaska a initié la création de l’«Accord de gestion de l’ours polaire dans le sud de la mer de Beaufort». En vertu de cet accord, le prélèvement de l’ours polaire du sud de la mer de Beaufort est partagé entre les chasseurs inupiat de l’Alaska et les chasseurs inuvialuit du Canada. Les quotas pour chaque territoire de compétence doivent être révisés sur une base annuelle à la lumière de la meilleure information scientifique disponible. Une parfaite mise en oeuvre de l’accord a été rendue difficile en raison de l’impossibilité de quantifier le chevauchement géographique des populations d’ours voisines. En vue de quantifier ce chevauchement et d’améliorer ainsi l’efficacité de l’accord, on a appliqué de nouvelles procédures analytiques à un plus vaste ensemble de données télémétriques qu’on n’avait pu le faire auparavant. On a construit une grille recouvrant l’est de la mer des Tchouktches et la mer de Beaufort, et on a utilisé une méthode de lissage bidimensionnel par noyaux afin d’assigner des probabilités aux distributions de tous les ours appareillés. Une analyse de groupage des données de déplacement obtenues par radiocommunication a révélé trois groupes relativement distincts ou «populations» d’ours polaires, soit celles du sud de la mer de Beaufort (SMB), de la mer des Tchouktches (MT) et du nord de la mer de Beaufort (NMB). En recourant à la méthode de lissage par noyaux, on a calculé les probabilités relatives de présence des membres individuels de chaque population dans chacune des mailles de notre grille. On a évalué l’incertitude dans les probabilités par la méthode de bootstrapping. La disponibilité d’ours polaires au sein de chacune des populations variait géographiquement. Près de Barrow en Alaska, 50 % des ours prélevés viennent de la population MT, et 50 %, de la population SMB. Près de 99 % des ours abattus par les chasseurs de Kaktovik proviennent de la SMB. À Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada, 50 % des prises proviennent de la population SMB et 50 % de celle de la NMB. On a représenté la présence des ours de chaque population sous la forme de probabilités pour chaque maille de notre grille et sous celle de cartes avec courbes de niveau délimitant les changements dans la probabilité relative. Cette nouvelle approche analytique va grandement améliorer la justesse de l’attribution des quotas de prélèvement parmi les communautés de chasseurs et les territoires dont ils relèvent, tout en garantissant que les prélèvements restent dans les limites d’un rendement durable.

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Publié-e

2010-01-29