Demography and Viability of a Hunted Population of Polar Bears

Auteurs-es

  • Mitchell K. Taylor
  • Jeff Laake
  • Philip D. McLoughlin
  • Erik W. Born
  • H. Dean Cluff
  • Steven H. Ferguson
  • Aqqalu Rosing-Asvid
  • Ray Schweinsburg
  • François Messier

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic411

Mots-clés :

démographie, prélèvement, marquage-recapture, ours polaire, viabilité de la population, analyse, logiciel MARK, recrutement, survie, Ursus maritimus

Résumé

De 1974 à 1997, on a évalué les paramètres démographiques d’une population d’ours polaires (Ursus maritimus) habitant la baie de Baffin (Canada et Groenland), ainsi que les risques associés à leur prélèvement. Notre analyse démographique comprenait un bilan détaillé de la survie et du recrutement par âge et par sexe, bilan mené sur 1221 ours polaires étiquetés et qui faisait appel à l’information contenue dans les limites de la structure d’âge des captures à un moment précis, ainsi que des analyses de marquage-recapture réalisées avec le logiciel MARK. Les taux de survie sans prélèvements (c’est-à-dire naturels) des femelles (± 1 erreur-type) tirés de l’analyse de marquage-recapture étaient les suivants: 0,620 ± 0,095 (oursons), 0,938 ± 0,042 (1–4 ans), 0,953 ± 0,020 (5–20 ans) et 0,919 ± 0,046 (21 ans et plus). Les taux de survie globaux (avec prélèvements) des femelles diminuaient à: 0,600 ± 0,096 (oursons), 0,901 ± 0,045 (1–4 ans), 0,940 ± 0,021 (5–20 ans) et 0,913 ± 0,047 (21 ans et plus). La taille moyenne des portées était de 1,59 ± 0,07 ourson avec des intervalles moyens de reproduction de 2,5 ± 0,01 ans. Arrivées à l’âge de cinq ans, en moyenne 0,88 ± 0,40 des femelles avaient eu des petits. On a évalué que les moyennes géométriques (± écart-type bootstrappé) pour les taux de croissance de la population à la structure d’âge stable étaient de 1,055 ± 0,011 (sans prélèvements) et de 1,019 ± 0,015 (avec prélèvements). La valeur estimée à partir du marquage-recapture, moyennée par le modèle, de l’abondance moyenne (± 1 erreur-type), pour les années allant de 1994 à 1997 était de 2074 ± 266 ours, dont 1017 Å} 192 femelles et 1057 ± 124 mâles. On a intégré les paramètres démographiques et leurs termes d’erreur dans une analyse des risques de prélèvements conçue pour tenir compte des incertitudes démographiques, de processus et d’échantillonnage lors du calcul des probabilités de persistance (c.-à-d. une analyse stochastique de la viabilité de la population qui tient compte des prélèvements). En se basant sur nos prélèvements estimés de l’ours polaire dans la baie de Baffin (88 ours/an), la probabilité que la population ne décline pas plus que ce qu’elle pourrait récupérer en 5 ans était de 0,95, ce qui suggère que la chasse actuelle est durable.

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Publié-e

2010-01-27

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