Extratropical Cyclones and Precipitation within the Canadian Archipelago during the Cold Season

Auteurs-es

  • Matthew R. Intihar
  • Ronald E. Stewart

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic408

Mots-clés :

précipitations, chute de neige, extratropical, cyclones, tempêtes, hiver, canadien, archipel

Résumé

Les cyclones extratropicaux sont responsables d’une grande partie des précipitations dans l’Arctique, mais les détails de cette relation de cause à effet ne sont pas bien documentés. Nous nous penchons, dans cette étude, sur les cyclones extratropicaux au sein de l’archipel Canadien, une sous-région de l’Arctique, au cours de la période allant de 1948 à 1997. À l’aide de données tirées de la Base de données climatiques historiques du Canada (HCCD), du National Climate Center (UNCC) américain et du Bulletin Météorologique Européen (BME), on a évalué la relation entre les cyclones extratropicaux et les chutes de neige en saison froide (d’octobre à avril) pour 10 événements s’étant produits à chacune de 11 stations de surface dans la région. Ces événements avaient une durée relativement courte (72 h ou moins), mais ils provoquaient des précipitations totalisant plus que la moyenne mensuelle. À chaque station, au cours des 10 mois de précipitations les plus intenses sur les 50 ans de la période d’étude, on a souvent trouvé un seul événement qui comptait pour environ un tiers du total de l’apport neigeux pour ce mois. Pour les emplacements situés dans la partie sud-est de l’archipel, les tempêtes reliées aux événements venaient d’ordinaire du sud-est, tandis que ceux du sud-ouest étaient touchés par les tempêtes dues aux vents du sud-ouest, et ceux du nord-ouest, par les tempêtes dues aux vents du nord-ouest. Dans bien des cas, le cyclone se dissipait dans les 24 h suivant la fin du phénomène. Dans cette étude, les analyses de précipitations étaient considérablement influencées par une sous-estimation de l’apport neigeux; il faudrait étudier plus à fond l’importance de cet effet dans des recherches ultérieures. L’identification d’événements extrêmes et des trajectoires de tempêtes qui y sont associées semble relativement insensible au manque de données hyétométriques rectifiées.

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Publié-e

2010-01-27

Numéro

Rubrique

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