Oilfield Development and Glaucous Gull (<i>Larus hyperboreus</i>) Distribution and Abundance in Central Alaskan Beaufort Sea Lagoons, 1970–2001
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic365Mots-clés :
ANCOVA, relevés de surveillance aérienne, régression linéaire multiple, relevés de nids, relation prédateur-proie, tendance temporelleRésumé
On a évalué les données de relevés aériens pour les goélands bourgmestres (Larus hyperboreus) des lagunes de la mer de Beaufort dans le centre de l’Alaska, près des champs pétrolifères de la baie Prudhoe des mois de juin à septembre des années 1978 à 2001 afin de déterminer les tendances caractérisant le nombre de goélands bourgmestres, leurs associations avec l’activité humaine et les relations confondues avec les variables environnementales. La plupart des goélands bourgmestres évoluaient dans des habitats faisant partie de cordons d’îles et de rivages continentaux. Le nombre total de goélands faisant l’objet de chaque relevé variait de 50 à 1600. Du point de vue de l’abondance, les variations saisonnières étaient évidentes, le nombre le plus élevé de goélands étant constamment enregistré en septembre. La couverture de glace et la hauteur des vagues avaient une importante corrélation négative sur la densité linéaire des goélands bourgmestres (goélands/km). Il n’y avait pas de tendance claire en ce qui a trait à l’abondance des goélands sur les lagunes de la baie Prudhoe ou d’interaction évidente avec l’activité humaine (comme la circulation aérienne, la circulation maritime ou les êtres humains évoluant sur la terre ou sur l’eau) dans la zone visée par les relevés pendant la période de mise en valeur des champs pétrolifères (soit de 1978 à 2001). On a compilé le nombre de nids de goélands bourgmestres de 1970 à 2001 à l’échelle du cordon d’îles pour évaluer les tendances caractérisant le nombre de nids et d’associations avec d’autres espèces à nidification qui vivent en colonies. Le nombre moyen de nids de goélands bourgmestres actifs a augmenté de 1970–74 (77.6 nids par année) à 1975–85 (154,4 nids par année). Cependant, il ne semblait pas y avoir de différence entre 1975–85 et 1987–2001 (153,0 nids par année). Cela dit, l’écart enregistré en 1976 entre les relevés aériens et les relevés terrestres à l’égard des nids confond la comparaison des périodes de relevés avant cette date (1970– 74) avec celles qui suivent (1975– 85 et 1987–2001). Une forte relation positive entre le nombre de nids de goélands bourgmestres et le nombre de nids d’eiders à duvet et d’oies blanches suggère que des variables environnementales communes peuvent régulariser la nidification de ces espèces.Téléchargements
Publié-e
2009-12-18
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Rubrique
Articles