Long-Range Transport of Information: Are Arctic Residents Getting the Message about Contaminants?

Auteurs-es

  • Heather Myers
  • Chris Furgal

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic363

Mots-clés :

contaminants environnementaux, santé, nourriture traditionnelle, nourriture du terroir, risques, communication, compréhension, salubrité de l’environnement, évaluation, femmes en âge de procréer

Résumé

Depuis que des contaminants ont été découverts chez les populations humaines de l’Arctique il y a plus d’une vingtaine d’années de cela, les habitants du Nord ont reçu de l’information sur la nature de ces contaminants dans l’environnement et sur leurs effets possibles sur la santé de l’être humain et de la faune. Les renseignements publiés ont évolué, en ce sens qu’ils sont maintenant plus pertinents et adéquats. Ces renseignements visent aussi à assurer aux peuples du Nord que leur nourriture traditionnelle constitue toujours un choix sain. Grâce à un sondage réalisé dans quatre collectivités du Nunavut et du Labrador dans le but d’évaluer la mesure dans laquelle les habitants ont été en contact avec de l’information concernant les contaminants se trouvant dans la nourriture du terroir et la mesure dans laquelle ils avaient compris cette information, on a pu déterminer que l’information n’avait pas été reçue à aussi grande échelle qu’escompté. En particulier, les femmes en âge de procréer — un segment clé de la population — ne semblent pas avoir compris les messages diffusés ou ne se rappellent pas les avoir vus. On soutient que les efforts énormes qui sont consacrés à la communication sur les contaminants ne donnent pas les résultats voulus : les déclarations et les gestes des gens de l’Arctique ne reflètent pas l’importance de l’information transmise grâce aux programmes de communication. Les caractéristiques de la communication des risques de même que des collectivités de l’Arctique peuvent exercer une influence sur la manière dont l’information est reçue et interprétée. La dissémination plus récente d’information sur la nourriture du terroir de l’Arctique canadien a mis l’accent sur la valeur nutritive de cette nourriture. Advenant qu’il s’avère nécessaire de « nuancer » ce message à l’avenir, en ce qui a trait à certaines espèces qui sont consommées ou à certains segments de la population qui présentent plus de risques d’entrer en contact avec les contaminants, il semblerait que des modes de communication et des messages plus efficaces devront être mis en oeuvre.

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Publié-e

2009-12-18

Numéro

Rubrique

Articles