Vegetation Correlates of the History and Density of Nesting by Ross’s Geese and Lesser Snow Geese at Karrak Lake, Nunavut

Auteurs-es

  • Ray T. Alisauskas
  • Jason W. Charlwood
  • Dana K. Kellett

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic342

Mots-clés :

oies, golfe de la Reine-Maud, herbivorisme, végétation, écosystème, peuplement, richesse, diversité

Résumé

La croissance des populations d’oie de Ross (Chen rossii) et de petite oie des neiges (C. caerulescens) engendre des préoccupations en matière de broutage destructif des écosystèmes de l’Arctique. Nous avons estimé l’ampleur et la composition des peuplements végétaux du lac Karrak, au Nunavut, où les populations de ces deux espèces d’oies ont augmenté de manière géométrique au cours des trois dernières décennies. La proportion de terre couverte par la végétation était moins élevée dans les régions où les oies avaient niché pendant plus de 20 ans que dans les régions où ces oies n’avaient jamais niché. Par ailleurs, la couverture végétale affichait une baisse là où la densité de nidification des deux espèces augmentait. La richesse des espèces et la diversité de la végétation étaient plus grandes dans les lieux de nidification colonisés plus récemment que dans les lieux de nidification colonisés il y a une vingtaine d’années. Les substrats de minéraux à découvert, la tourbe à découvert et le Senecio congestus se voyaient plus souvent dans les régions où les oies avaient niché pendant dix ans ou plus que dans les régions où les oies avaient niché pendant moins de dix ans. Ces tendances confirment que les populations croissantes d’oies de Ross et de petites oies des neiges ont altéré la répartition spatiale de la végétation entourant le lac Karrak, en plus de réduire la richesse des espèces et des peuplements végétaux des environs.

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Publié-e

2009-12-18

Numéro

Rubrique

Articles