Biogeographical Evidence for the Grass (Poaceae) Species of Pleistocene Beringian Lowlands

Auteurs-es

  • David K. Swanson

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic341

Mots-clés :

Alaska, Béringie, biogéographie, herbe, Pléistocène, Poaceae, Russie, toundra, steppe, vegetation

Résumé

La végétation de la Béringie du Pléistocène supérieur était dominée par des herbes abondantes (Poaceae). De plus, elle était habitée par un assemblage impressionnant de gros mammifères broutards. Dans cet article, nous dressons la liste des espèces végétales des basses-terres les plus probables de la Béringie du Pléistocène supérieur à partir d’observations biogéographiques. Les sédiments éoliens du Pléistocène supérieur et les sols enfouis laissent supposer que de vastes régions des basses-terres de la Béringie avaient des sols limoneux riches en nutriments situés sur du pergélisol riche en glace, sans être généralement gorgés d’eau. La liste des herbes susceptibles de s’être retrouvées à l’époque a été compilée à partir de toutes les espèces qui ont été enregistrées sur des sols fins similaires de basses-terres allant de mésoïques à secs (i.e., refuges naturels présumés) et qui sont réparties, de manière tout au moins sporadique, dans toute la région aujourd’hui. Les herbes de 13 genres ont satisfait ces critères, ce qui comprend la plupart des taxons qui ont été identifiés à titre de fossiles du Pléistocène supérieur dans la région visée par l’étude. La plupart de ces herbes sont des espèces de genres se retrouvant en haute altitude qui sont également en latitudes tempérées (comme Elymus, Festuca et Poa). De nos jours, ce groupe de végétaux divers a subi de nombreuses adaptations, ce qui laisse supposer que les herbes auraient occupé une variété d’habitats pendant les fluctuations climatiques du Pléistocène. Parmi ces herbes, notons un certain nombre d’espèces fourragères hautement productives.

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Publié-e

2009-12-18

Numéro

Rubrique

Articles