Assessment of Three Mapping Techniques to Delineate Lakes and Ponds in a Canadian High Arctic Wetland Complex

Auteurs-es

  • Laura Brown
  • Kathy L. Young

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic314

Mots-clés :

hydrologie de l’Extrême-Arctique, lacs, étangs et terres humides de l’Extrême-Arctique, LANDSAT, mappage du terrain, RADARSAT, télédétection

Résumé

Selon certaines observations récentes, les régions de l’Arctique pourraient connaître des conditions plus chaudes et plus humides. Cependant, nous ne savons pas comment l’environnement de l’Extrême-Arctique réagira à ces changements rapides, surtout dans les vastes terres humides. Les études de durabilité des complexes de terres humides impliqueront le mappage exact des nappes d’eau (lacs, étangs, cours d’eau) au fil des ans. Ces renseignements joueront un rôle crucial dans l’obtention d’estimations fiables des entrées d’eau (comme la fonte des neiges), des sorties d’eau (comme l’évaporation) et de l’emmagasinage d’eau, de même que dans l’évaluation des changements d’ordre environnemental (comme l’assèchement des étangs, leur agrandissement ou les deux). De nombreux outils et techniques permettent d’obtenir ce genre de renseignements, bien que chaque méthode soit assortie d’avantages et d’inconvénients. Dans cette étude, nous explorons de manière systématique les différences et les similitudes inhérentes aux trois techniques différentes employées pour faire délimiter les lacs et les petits étangs d’une grande région de terres humides près de la baie Creswell, sur l’île Somerset, au Nunavut (72°43' N, 94°15' O). Les techniques de mappage qui sont comparées sont les techniques par satellite (extraites d’une carte de la couverture terrestre par satellite), les photographies aériennes en noir et blanc et la carte topographique. D’après les résultats, même si ces trois techniques permettaient de bien délimiter les limites des lacs assez grands de même que leurs positions, ce n’était pas toujours le cas des limites et des positions des étangs. La mauvaise représentation des nappes d’eau pourrait nuire aux études hydrologiques des ressources aquatiques de l’Arctique. Les résultats de cette étude mettent donc l’accent sur la nécessité d’employer les bonnes techniques de mappage à différentes échelles. Les trois techniques de mappage sont fondées sur les données à partir de trois dates différentes au fil de plusieurs décennies. Les résultats différents pourraient donc indiquer des changements environnementaux à court et à long termes.

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Publié-e

2009-12-16