New Spruce (<i>Picea</i> spp.) Macrofossils from Yukon Territory: Implications for Late Pleistocene Refugia in Eastern Beringia

Auteurs-es

  • G.D. Zazula
  • A.M. Telka
  • C.R. Harington
  • C.E. Schweger
  • R.W. Mathewes

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic288

Mots-clés :

épinette, refuge, Béringie, territoire du Yukon, macrofossiles, paleoecology

Résumé

De nouveaux macrofossiles de plantes datés au C14 attestent de la présence d’épinette noire (Picea mariana) et d’épinette blanche (Picea glauca) dans le territoire non glaciaire du Yukon au début des conditions glaciaires, pendant la transition Marine Isotope Stage 3/2, et s’étendant entre environ 26 000 et 24 500 années avant le présent, daté au C14. Selon ces données, les épinettes étaient capables de se reproduire par voie sexuée et de croître jusqu’à maturité dans un milieu glaciaire caractérisé par une végétation à forte densité de steppe et de toundra, par l’aggradation de loess et par une formation de glace fossile. Il se peut que ces arbres se limitaient à de rares habitats au fond de vallées, habitats qui leur procuraient un abri adéquat et un degré d’humidité similaires à ceux qui existent dans la limite actuelle transversale de végétation des arbres. D’après des hypothèses déjà publiées, la faible fréquence de Picea dans les données régionales de pollen bérégien laissent supposer la persistance locale des épinettes pendant la dernière glaciation. Bien que nos données fournissent la preuve de l’existence d’épinettes locales au début de la dernière glaciation, les données macrofossiles disponibles ne sont pas concluantes en ce qui a trait à la survie de l’épinette pendant le dernier maximum glaciaire dans la Béringie de l’Est. Ces nouvelles données macrofossiles de plantes impliquent que les palynologues doivent réexaminer la relation entre la fréquence du pollen de Picea et les arbres locaux, et font ressortir l’importance des reconstructions paléoécologiques intégrées du pollen et des macrofossiles.

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Publié-e

2009-12-16