Drinking Water and Potential Threats to Human Health in Nunavik: Adaptation Strategies under Climate Change Conditions

Auteurs-es

  • Daniel Martin
  • Diane Bélanger
  • Pierre Gosselin
  • Josée Brazeau
  • Chris Furgal
  • Serge Déry

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic244

Mots-clés :

changement climatique, eau potable, santé humaine, maladies gastro-entériques, Inuit, Nunavik

Résumé

Au Nunavik, de l’eau traitée par chloration est livrée à domicile tous les jours au moyen d’un camion-citerne, après quoi cette eau est stockée dans des réservoirs. Cependant, une grande partie de la population inuite continue de s’approvisionner en eau non traitée. Cette activité traditionnelle pose certains risques dans une région caractérisée par une abondance d’animaux en migration. Aussi, depuis le début de la dernière décennie, le Nunavik a enregistré un réchauffement climatique considérable. Cette étude, qui s’est déroulée de 2003 à 2004, avait pour but principal d’évaluer les habitudes de consommation d’eau qui sont susceptibles de mettre les habitants du Nunavik davantage à risque de subir des maladies gastro-entériques dans le contexte du changement climatique. Dans le cadre de la croisière de l’Amundsen à l’automne 2004, nous avons constaté que l’eau brute des lieux de collecte les plus souvent visités (les ruisseaux, les lacs et les rivières) était de bonne qualité dans la plupart des villages. Cela dit, la surveillance régulière de ces emplacements s’avère nécessaire et le grand public devrait être averti en cas de contamination. L’eau des contenants de stockage individuels représentait une source de préoccupation particulière, car elle était bien plus contaminée que l’eau des lieux de collecte. Afin d’élaborer ou d’améliorer les stratégies d’adaptation au changement climatique dans cette région, nous proposons ce qui suit : 1) établir un système de surveillance environnementale adéquat, 2) améliorer le système d’élimination des eaux usées et le réseau municipal d’alimentation en eau, 3) faire appel au personnel infirmier pour faire les tests microbiologiques de l’eau aux emplacements communautaires, 4) sensibiliser le grand public davantage aux risques liés à la consommation d’eau non traitée, 5) recueillir des renseignements stratégiques sur la santé pendant les périodes de l’année où les maladies gastro-entériques sont plus fréquentes afin de déterminer s’il existe un lien entre ces maladies et la qualité de l’eau.

Téléchargements

Publié-e

2009-12-11

Numéro

Rubrique

Articles