Distribution and Movements of the Teshekpuk Caribou Herd 1990–2005: Prior to Oil and Gas Development

Auteurs-es

  • Brian T. Person
  • Alex K. Prichard
  • Geoffry M. Carroll
  • David A. Yokel
  • Robert S. Suydam
  • John C. George

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic216

Mots-clés :

Rangifer, collier émetteur par satellite, GPS, subsistance, émigration, Alaska, versant nord, réserve nationale de pétrole-Alaska

Résumé

Quatre hardes de caribous (Rangifer tarandus grantii) vêlent sur la côte nord de l’Alaska, dont trois de ces hardes ont été exposées à peu ou pas d’aménagement des ressources. Nous présentons des données de base échelonnées sur 15 ans relativement à la répartition et aux déplacements de 72 caribous dotés d’un collier émetteur par satellite et de 10 caribous munis d’un collier émetteur GPS de la harde de caribous de Teshekpuk (HCT), caribous qui ont été peu ou pas du tout frottés aux activités pétrolières et gazières. L’analyse du noyau fixe des domaines vitaux des caribous à collier a révélé que les lieux de vêlage étaient concentrés (c’est-à-dire 50 % de la répartition de l’utilisation du noyau) le long des côtes nord-est, est et sud-est du lac Teshekpuk. Après la période de vêlage, 51 pour cent et 35 pour cent des caribous se déplaçaient au sein de deux zones de constriction à l’est et à l’ouest du lac Teshekpuk, respectivement, et accédaient un habitat où se trouvait moins d’insectes sur la côte de la mer de Beaufort. Vers la fin de l’été et le début de l’automne, les caribous de la HCT étaient concentrés au sud-est et au sud-ouest du lac Teshekpuk. Bien que 65 pour cent des caribous de Teshekpuk passaient l’hiver dans deux régions de la plaine côtière centrale autour du village d’Atqasuk et au sud du lac Teshekpuk, les autres bêtes de la HCT passaient l’hiver dans divers endroits, dont la péninsule de Seward, les versants est et sud des montagnes de Brooks et la Réserve faunique nationale de l’Arctique. Nous avons détecté un taux d’émigration apparent de 6,9 pour cent. Un caribou mâle et cinq caribous femelles de la HCT ont rejoint les populations de reproduction des hardes de l’ouest et du centre de l’Arctique. En moyenne, le caribou de la HCT parcourait une distance de 2348 ± 190 km annuellement. Les taux de déplacement étaient à leur point le plus élevé au milieu de l’été, tandis qu’ils étaient à leur niveau le plus bas l’hiver et à un niveau intermédiaire pendant les migrations du printemps et de l’automne. Il existe des restrictions en matière de location et d’occupation en surface pour le pétrole et le gaz afin de protéger le vêlage, les corridors de migration et les habitats à faible taux d’insectes pour la HCT, mais il est vraisemblable que ces restrictions soient éliminées. Ces données fourniront une bonne base pour comparer la répartition et les déplacements du caribou de la HCT avant la mise en valeur des ressources à la répartition et aux déplacements du caribou de la HCT pendant et après la mise en valeur pétrolière.

Téléchargements

Publié-e

2009-12-10