Sea Ice in Canada’s Arctic: Implications for Cruise Tourism

Auteurs-es

  • E.J. Stewart
  • S.E.L. Howell
  • D. Draper
  • J. Yackel
  • A. Tivy

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic194

Mots-clés :

Arctique canadien, passage du Nord-Ouest, glace de mer, tourisme, tourisme polaire, tourisme de croisière

Résumé

Bien que le nombre de voyages de croisières se soit accru régulièrement depuis 1984, certains commentateurs ont laissé entendre que la croissance de ce secteur de l’industrie touristique pourrait s’intensifier en raison des effets de réchauffement du changement climatique qui rendent des lieux de l’Arctique canadien autrefois éloignés plus accessibles aux navires de croisière. En nous appuyant sur les cartes de la fréquence de présence de glace de mer du Service canadien des glaces, nous soutenons que les prédictions du modèle climatique mondial selon lesquelles il n’y aurait plus de glace dans l’Arctique dès les années 2050 à 2070 pourraient engendrer un faux sens d’optimisme en ce qui a trait à l’exploitation éventuelle de toutes les eaux de l’Arctique canadien à des fins touristiques. Cela s’explique par le fait que le réchauffement climatique modifie le caractère et la répartition de la glace de mer, ce qui a pour effet d’augmenter la possibilité de la présence de glace de haute latitude datant de nombreuses années et capable de pénétrer les coques, glace qui pourrait présenter des pièges importants en matière de navigation future dans certains endroits de l’Arctique canadien. Ces changements pourraient avoir des incidences négatives sur le tourisme de croisière dans l’Arctique canadien et, en particulier, sur les transits touristiques dans le passage du Nord-Ouest et les régions de l’Extrême-Arctique.

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Publié-e

2009-12-09