Tolerance to Sand Burial, Trampling, and Drought of Two Subarctic Coastal Plant Species (<i>Leymus mollis</i> and <i>Trisetum spicatum</i>)

Auteurs-es

  • Stéphane Boudreau
  • Julie Faure-Lacroix

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic173

Mots-clés :

production de la biomasse, écosystème côtier subarctique, sécheresse, expérience en serre, Leymus mollis, restauration, ensablement, émergence des plantules, piétinement, Trisetum spicatum

Résumé

Dans le but d’assurer le développement durable du Nord, des méthodes de restauration appropriées doivent être développées en réponse aux perturbations de nature anthropique accrues. De telles techniques de restauration régionales doivent cependant reposer sur de solides connaissances de l’écologie des espèces utilisées. Dans cette étude, nous avons évalué la tolérance (émergence et production de la biomasse) de deux espèces côtières (Leymus mollis et Trisetum spicatum) à l’ensablement, au piétinement et à la sécheresse, trois contraintes majeures inhibant la recolonisation végétale dans le village subarctique de Whapmagoostui-Kuujjuarapik, au Québec. Pour ce faire, trois expériences en serre d’une durée de 11 semaines ont été menées dans lesquelles les individus des deux espèces ont été soumis respectivement à trois intensités d’ensablement (0,0, 0,5 et 1,0 cm par semaine), de piétinement (aucun, une fois par semaine, une fois par jour) et de sécheresse (50 mL d’eau à tous les 2, 7 et 14 jours). Alors que la performance de T. spicatum a diminué lorsque soumis aux régimes d’ensablement intermédiaire et élevé, L. mollis a toléré le régime d’ensablement intermédiaire. Dans l’expérience de piétinement, les deux espèces considérées ont relativement bien supporté le piétinement imposé, si ce n’est d’une légère diminution de la performance de T. spicatum lorsque soumis à un fort piétinement. Finalement, ni l’une ni l’autre des espèces ne pouvait tolérer les deux intensités de sécheresse (intermédiaire et élevé), ce qui laisse entendre que les plantes doivent être arrosées dans le cadre d’initiatives de restauration. Puisque L. mollis a donné de meilleurs résultats que T. spicatum en matière d’ensablement, nous privilégions l’utilisation de L. mollis pour les futures initiatives de restauration à petite échelle.

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Publié-e

2009-11-24