A Century of Climate Change for Fairbanks, Alaska

Auteurs-es

  • Gerd Wendler
  • Martha Shulski

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic149

Mots-clés :

climat, Alaska, subarctique, Fairbanks, 100 ans, tendances

Résumé

Il existe des observations climatologiques pour Fairbanks, à l’intérieur de l’Alaska, échelonnées sur 100 ans. Cet ensemble de données est unique en Alaska en ce sens que les données sont de relativement grande qualité et qu’elles ne comportent pas d’interruptions majeures. Au moyen du meilleur appariement linéaire, nous concluons que la température moyenne annuelle s’est élevée de -3,6 °C à -2,2 °C au cours du siècle, ce qui représente une augmentation de 1,4 °C (comparativement à la moyenne mondiale de 0,8 °C). Cette comparaison montre clairement l’amplification ou le changement de température bien connu des régions polaires. L’augmentation de température qui a été observée n’est ni uniforme pendant la période visée ni uniforme au cours d’une même année. La température s’est en fait accrue pendant les saisons de l’hiver, du printemps et de l’été, tandis que la température a baissé quelque peu l’automne. Pour bien des activités, la fréquence des extrêmes est plus importante que les valeurs moyennes. Par exemple, la fréquence de températures très basses (en bas de -40 °C, ou -40 °F) a diminué considérablement, tandis que la fréquence de températures très élevées (au-dessus de 26,7 °C, ou 80 °F) n’a augmenté que légèrement. Et enfin, la longueur de la saison de croissance a augmenté considérablement (de 45 %) parce que le printemps commence plus tôt et que les premières gelées de l’automne se manifestent plus tard. Les précipitations ont diminué à Fairbanks. Ce résultat est un peu contre-intuitif car l’air plus chaud peut contenir plus de vapeur d’eau. La date de l’établissement de la couverture de neige permanente à l’automne a peu fluctué. Cependant, la fonte de la couverture de neige se produit maintenant plus tôt au printemps, observation qui cadre avec les tendances caractérisant les températures saisonnières. Les données relatives au vent, à la pression atmosphérique, à l’humidité et à l’ennuagement s’étendent sur une moins longue période, comportent plus d’interruptions ou sont de moins bonne qualité. L’augmentation d’ennuagement observée et la tendance de pression atmosphérique à la baisse l’hiver sont attribuables à une plus grande advection et à des températures plus chaudes pendant cette saison-là.

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Publié-e

2009-09-11