Selecting and Testing Cryptogam Species for Use in Wetland Delineation in Alaska
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic132Mots-clés :
Alaska, zones humides, délimitation, bryophytes, indicateurs, mousses, « Alaskan wetland supplement », champignons, lichens, cryptogrammesRésumé
Afin d’étayer la présence de végétation hydrophytique dans les délimitations de zones humides de l’Alaska, aux États-Unis, une série de tests a été effectuée dans le but d’aboutir à un groupe d’espèces « de test positives » à utiliser avec un « indicateur de sporophyte ». En 2004, des espèces de sporophytes non vasculaires (bryophytes, lichens et champignons) de l’intérieur et du centre-sud de l’Alaska, aux environs de Fairbanks et d’Anchorage, ont été recueillies à une série de dix parcelles de 50 sur 50 cm le long de deux transects de 30 m dans chacun de six sites montagnards et de cinq sites humides. Dix-neuf espèces de mousse et d’hépatiques ont été choisies à partir de 86 espèces prélevées dans le but d’en déterminer la fidélité aux zones humides. En 2005, une analyse de fréquence de parcelles et des données de couverture ont permis d’obtenir la liste révisée de 17 espèces de bryophytes propres aux zones humides dominées par l’épinette noire, Picea mariana (P. Mill.) B.S.P. Nous avons constaté que les champignons et les lichens étaient des indicateurs de zones humides inadéquats aux sites échantillonnés parce que les espèces de lichen étaient réparties maigrement et que les champignons étaient trop éphémères. Par conséquent, l’indicateur de sporophytes a été restreint aux bryophytes. Également en 2005, nous avons analysé les bryophytes afin d’en déterminer la présence à des positions microtopographiques du paysage, ce qui comprenait le sommet de hummocks et les creux à la base de hummocks. Des espèces de bryophytes montagnardes ont été décelées aux sommets de hummocks à l’intérieur de la limite des zones humides, mais celles-ci n’abondaient pas dans les creux (p < 0.05). La fidélité des espèces choisies afin d’être utilisées dans l’indicateur de sporophytes a été testée. Nous avons déterminé que si plus de 50 % de toute la couverture de bryophyte présente dans les creux est composée de l’une ou plusieurs des 17 bryophytes de zones humides testées en 2005, la végétation vasculaire peut alors être considérée comme hydrophytique (p < 0,001).Téléchargements
Publié-e
2009-09-11
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Rubrique
Articles