Radar Observations of Arctic Bird Migration in the Beringia Region

Auteurs-es

  • A. Hedenström
  • T. Alerstam
  • J. Bäckman
  • G. A. Gudmundsson
  • S. Henningsson
  • H. Karlsson
  • M. Rosén
  • R. Strandberg

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic110

Mots-clés :

oiseaux de l’Arctique, vol d’oiseau, migration, Béringie, altitude de vol, vitesse de vol, orientation, grand cercle, radar

Résumé

La migration d’oiseaux a été enregistrée au moyen de radars de poursuite et d’observations visuelles dans la région de Béringie. Les données ont été sous-divisées en sept zones, allant du nord de l’île Wrangel vers le sud-est en direction du détroit de Béring, puis vers le nord-ouest, au large de la côte de l’Alaska jusqu’à la pointe Barrow. Les études ont été effectuées dans le cadre d’une expédition en bateau réalisée entre le 30 juillet et le 19 août 2005. Elles ont permis de répertorier un total de 557 pistes (d’une durée moyenne de 120 secondes) de volées d’oiseaux ou d’oiseaux individuels en migration de post-reproduction. Les volées dominantes en direction de l’est étaient probablement composées d’oiseaux de rivage venant de leurs aires de reproduction du centre ou de l’est de la Sibérie en route vers des escales intermédiaires et des destinations finales situées en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Dans le détroit de Béring, les parcours se trouvaient plus au sud, ce qui était peut-être attribuable à l’influence de la topographie. Dans deux zones, en mer des Tchouktches et dans la baie Koluchinskaya, il y avait aussi une composante de migrants en direction de l’ouest. À la mer des Tchouktches, il y avait presque certainement des passériformes en migration de l’Alaska vers des aires d’hivernage en Asie et en Afrique, tandis que dans la baie de Koluchinskaya, des eiders à tête grise en migration de mue auraient pu représenter une partie importante de la composante en direction de l’ouest. L’altitude moyenne générale des vols était de 1157 m, et l’altitude des vols était positivement corrélée à la latitude. La vitesse moyenne au sol atteignait 15,9 m/s et la vitesse aérodynamique moyenne s’établissait à 14,1 m/s, ce qui indique qu’en moyenne, les oiseaux subissaient un faible vent arrière. La vitesse aérodynamique était une fonction de la composante du vent arrière et de la vitesse verticale; la composante de l’altitude et du vent latéral n’a pas contribué considérablement à la variation de la vitesse aérodynamique dans cet ensemble de données. Après avoir comparé ces résultats à des données semblables prélevées en Sibérie et au Canada, nous en avons conclu que la Béringie est un point chaud de migration où des migrations intenses d’oiseaux traversent entre l’Asie et l’Alaska dans les deux sens.

Téléchargements

Publié-e

2009-09-04

Numéro

Rubrique

Articles