<i>Inuit Qaujimajatuqangit</i>: Social History, Politics and the Practice of Resistance

Auteurs-es

  • Frank James Tester
  • Peter Irniq

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic101

Mots-clés :

Inuit Qaujimajatuqangit, culture, droits, histoire sociale des Inuits, gestion de la faune, résistance, gouvernement du Nunavut, science occidentale

Résumé

Dans le cadre de la formation du gouvernement du Nunavut, l’accent a notamment été mis sur les connaissances des Inuits (ou Inuit Qaujimajatuqangit – IQ) en matière d’établissement de politiques et de procédures touchant les Nunavutmiuts (Nunavummiuts). Les définitions de l’IQ sont parallèles aux définitions relatives aux connaissances écologiques traditionnelles (CÉT), aux connaissances indigènes (CI) et aux connaissances traditionnelles (CT). La mesure dans laquelle les cosmologies et les systèmes de croyances sont intégrés aux définitions de ces termes de même que la mesure dans laquelle leur utilisation est étroitement liée à la gestion des ressources biologiques sont constamment à la source de préoccupations. Souvent, les termes dont on se sert pour définir et promouvoir l’IQ ont pour effet d’éloigner l’IQ de ses incidences cosmologiques et de le définir comme outil utile pour combler les écarts en matière de connaissances scientifiques. Afin d’apprécier une définition continue de l’IQ, il faut mieux comprendre l’histoire sociale et culturelle des Inuits. L’examen de cette histoire illustre que l’IQ est une forme de pratique de résistance qui peut sérieusement contester les hypothèses caractéristiques de la science occidentale, telle que la séparation des humains d’autres formes de vie. Toutefois, les Inuits qui ont adopté une définition continue de l’IQ sont confrontés à des réalités contemporaines d’ordre social, économique et politique qui contestent et peuvent même restreindre l’utilisation de l’IQ dans la gestion et le développement du Nunavut.

Téléchargements

Publié-e

2009-08-28