Pond Characteristics and Occupancy by Red-Necked Phalaropes in the Mackenzie Delta, Northwest Territories, Canada

Auteurs-es

  • Bree Walpole
  • Erica Nol
  • Vicky Johnston

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic50

Mots-clés :

oiseau de rivage, phalarope à bec étroit, Phalaropus lobatus, arctique, subarctique, delta du Mackenzie, utilisation de l’habitat, étangs, assemblage d’invertébrés

Résumé

Les phalaropes à bec étroit (Phalaropus lobatus) se reproduisent dans les basses terres arctiques et subarctiques à l’échelle de la région circumpolaire. Ils dépendent beaucoup des étangs d’eau douce peu profonds car c’est là que se passent leur interaction sociale, la copulation et la consommation de petits invertébrés aquatiques. Les menaces liées au réchauffement des températures continentales pourraient se traduire par un empiètement sur la végétation d’arbrisseaux et l’assèchement prématuré des terrains marécageux qui servent d’habitat de reproduction. Nous avons documenté les tendances d’utilisation des étangs pendant la saison de reproduction et avons analysé les caractéristiques des étangs fréquentés par de grands nombres de phalaropes à bec étroit. Notre recherche a été effectuée pendant deux saisons de reproduction sur une vaste zone marécageuse de l’île Niglintgak, située à l’embouchure du delta du Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest. La fréquence de l’achalandage aux étangs chutait entre le début de l’incubation et les dates d’éclosion moyennes. Ni les assemblages d’invertébrés (proies potentielles) ni les caractéristiques physiques (chimie de l’eau et caractéristiques de la végétation) variaient considérablement entre les étangs classés comme étangs achalandés, étangs moins achalandés ou étangs pas achalandés du tout, pendant l’une ou l’autre des années. Le poids sec des proies potentielles (g/m3) était plus élevé pendant la période d’incubation que pendant la période d’initiation du nid. La répartition de l’achalandage des étangs avant et pendant l’incubation était contagieuse, ce qui laisse croire que le choix d’étang se faisait, en partie, en fonction de la stimulation sociale. Les études effectuées à l’avenir devraient examiner la proximité des étangs aux nids, les effets de l’assèchement prématuré des étangs sur la disponibilité de nourriture, la répartition des ressources entourant les étangs et l’achalandage des étangs par les couvées pendant la période précédant la migration automnale.

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Publié-e

2009-08-28