Modern Erosion Rates and Loss of Coastal Features and Sites, Beaufort Sea Coastline, Alaska

Auteurs-es

  • Benjamin M. Jones
  • Kenneth M. Hinkel
  • Christopher D. Arp
  • Wendy R. Eisner

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic44

Mots-clés :

Alaska, Arctique, littoral de la mer de Beaufort, érosion côtière, analyse de la rive

Résumé

Cette étude présente les mesures de taux d’érosion contemporains établies en fonction de photographies aériennes verticales prises en 1955, en 1979 et en 2002 sur un segment de 100 km du littoral de la mer de Beaufort. Entre 1955 et 2002, les taux d’érosion annuels ont atteint 5,6 m a-1 en moyenne. Cependant, les taux d’érosion moyens se sont accrus pour passer de 5,0 m a-1 pendant les années 1955- 1979 à 6,2 m a-1 dans les années 1979 - 2002. Par ailleurs, de la première période à la deuxième période, les taux d’érosion ont augmenté à 60 % (598) des 992 sites analysés, ont diminué dans le cas de 31 % (307) des sites, et changé de moins de ± 30 cm à 9 % (87) des sites. Les observations historiques et les études quantitatives recueillies au cours des 175 dernières années nous ont permis de placer nos mesures des taux d’érosion dans un contexte à plus long terme. Plusieurs des caractéristiques côtières le long de cette étendue du littoral ont reçu des noms d’endroits typiques de l’Ouest dans le cadre de l’expédition de Dease et Simpson en 1837, et la majorité de ces caractéristiques avaient disparu vers le début des années 1900 en raison de l’érosion côtière. Cela laisse donc entendre que l’érosion s’est à tout le moins manifestée pendant la période visée par les données historiques. Grâce à l’utilisation d’observations historiques et d’observations contemporaines, nous avons pu déceler la perte de sites culturels et historiques de même que d’infrastructures modernes. Les cartes topographiques de l’U.S. Geological Survey révèlent un certain nombre de sites culturels et historiques connus, ainsi que des sites dotés d’infrastructures modernes datant des années 1950, sites et infrastructures qui avaient disparu vers le début des années 2000 en raison de l’érosion côtière. Nous avons également été en mesure de cerner des sites qui sont présentement menacés par un littoral qui empiète sur le terrain. Nos mesures des taux d’érosion contemporains pourraient éventuellement servir à déterminer à quel moment un site historique ou une infrastructure moderne sera touché advenant que des taux d’érosion similaires persistent.

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Publié-e

2009-08-28