Mark-Recapture and Stochastic Population Models for Polar Bears of the High Arctic

Auteurs-es

  • Mitchell K. Taylor
  • Jeff Laake
  • Philip D. McLoughlin
  • H. Dean Cluff
  • Francois Messier

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic19

Mots-clés :

démographie, récolte, marquage et recapture, ours polaire, analyse de viabilité de population, programme MARK, Ursus maritimus

Résumé

Nous avons recouru aux données obtenues par marquage et recapture ainsi qu’aux analyses de viabilité de population pour estimer les paramètres démographiques, l’abondance et les risques liés à la récolte de deux populations adjacentes d’ours polaires (Ursus maritimus) évoluant dans le détroit de Lancaster et la baie Norwegian, au Canada. Les analyses reposaient sur les données relatives à 1 871 ours marqués de manière unique pendant la période allant de 1972 à 1997. Notre modèle de marquage et recapture le mieux ajusté tenait compte des effets du sexe et de l’âge sur les probabilités de survie, ainsi que de l’effet d’une recapture antérieure (dépendance) sur la probabilité de capture. La solution la plus parcimonieuse de notre analyse de survie consistait à assumer le même taux pour les populations du détroit de Lancaster et de la baie Norwegian. Les taux totaux de survie annuels (récoltés) (moyenne ± 1 SE) chez les femelles s’établissaient comme suit : 0,749 ± 0,105 (oursons), 0,879 ± 0,050 (âges 1-4), 0,936 ± 0,019 (âges 5-20), et 0,758 ± 0,054 (âges 21+). La grosseur moyenne des portées était de 1,69 ± 0,01 ourson dans le cas des femelles du détroit de Lancaster, et de 1,71 ± 0,08 ourson dans le cas des femelles de la baie Norwegian. Avant l’âge de six ans, en moyenne 0,31 ± 0,21 femelle du détroit de Lancaster produisait des portées (l’âge de reproduction le plus jeune était de cinq ans); cependant, les femelles de la baie Norwegian ne se reproduisaient pas avant l’âge de sept ans ou plus. L’abondance totale (1995-1997) atteignait en moyenne 2 541 ± 391 ours au détroit de Lancaster, et 203 ± 44 ours dans la baie Norwegian. Le taux fini d’augmentation (lambda) pendant la période d’étude était estimé à 1,001 ± 0,013 dans le cas des ours du détroit de Lancaster, et de 0,981 ± 0,027 dans le cas des ours de la baie Norwegian. Nous avons intégré les paramètres démographiques à une analyse de viabilité de population de récolte explicite pour modéliser les probabilités à court terme (15 ans) de surrécolte (i.e. 1997-2012). Nos simulations de récolte laissent croire que les taux d’ours tués approchent et peuvent même dépasser le rendement admissible des deux populations.

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