Remote Sensing of Arctic Vegetation: Relations between the NDVI, Spatial Resolution and Vegetation Cover on Boothia Peninsula, Nunavut

Auteurs-es

  • Gita J. Laidler
  • Paul M. Treitz
  • David M. Atkinson

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic2

Mots-clés :

toundra, télédétection biophysique, indices de végétation, indices d’activité végétale, pourcentage de couverture, ETM de Landsat 7, IKONOS, péninsule de Boothia, Arctique canadien

Résumé

On croit que les environnements de la toundra arctique sont particulièrement sensibles aux changements climatiques, en ce sens que toute altération du fonctionnement de l’écosystème est susceptible d’être exprimée dans le réarrangement de la phénologie de la végétation, de la composition des espèces et de la productivité nette de l’écosystème (PNÉ). La télédétection s’avère un outil efficace de quantification et de surveillance des variables biophysiques dans le temps et dans l’espace. Cette étude explore la relation entre l’indice d’activité végétale et le pourcentage de couverture végétale en milieu de toundra, où les variations propres à l’humidité du sol, au sol exposé et au till de gravier ont une influence considérable sur la réponse spectrale et, par conséquent, sur la caractérisation des communautés végétales. Des données multispectrales IKONOS (résolution spatiale de 4 m) et des données ETM+ de Landsat 7 (résolution spatiale de 30 m) ont été recueillies pour une zone d’étude visée par la ligne de partage des eaux à la hauteur de la rivière Lord Lindsay, dans la péninsule de Boothia, au Nunavut. De concert avec l’acquisition d’images, les données relatives au pourcentage de couverture ont été recueillies pour douze terrains d’étude de 100 m sur 100 m dans le but de déterminer la composition de la communauté végétale. De fortes corrélations ont été dénotées dans le cas des valeurs de l’indice d’activité végétale calculées à l’aide de détecteurs de surface et de détecteurs satellisés et ce, à l’échelle des terrains ayant servi d’échantillon. Par ailleurs, les résultats laissent entendre que le pourcentage de couverture est hautement corrélé avec l’indice d’activité végétale, ce qui indique une forte possibilité de modélisation des variations de pourcentage de couverture dans la région. Ces variations du pourcentage de couverture sont étroitement liées au régime d’humidité, particulièrement dans les régions où l’humidité est élevée (comme les traces d’eau). Ces résultats revêtent de l’importance étant donné qu’il y a lieu d’améliorer le mappage de la végétation arctique et les variables biophysiques connexes afin de surveiller la modification de l’environnement.

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Publié-e

2009-03-01

Numéro

Rubrique

Articles