Aspects of Common Eider Nesting Ecology in Labrador

Auteurs-es

  • Keith Chaulk
  • Gregory J. Robertson
  • William A. Montevecchi
  • Pierre C. Ryan

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic383

Mots-clés :

eider à duvet, Somateria mollissima, Labrador, début de la couvaison, relevés des nids, taille de la couvée

Résumé

On connaît mal le statut, la distribution et l’écologie de nidification de l’eider à duvet (Somateria mollissima) qui se reproduit au Labrador. Cette étude représente un premier pas vers une meilleure compréhension de l’écologie de nidification de l’eider sur la côte du Labrador, une zone de chevauchement entre la sous-espèce du nord (S. m. borealis) et celle américaine (S. m. dresseri) de l’eider à duvet. Durant 1998 et 1999, on a cherché des eiders nicheurs dans 187 îlots à quatre endroits (du nord au sud: Nain, Hopedale, Makkovik, baie de St. Peter’s) répartis sur 750 km de rivage. Les dates du début de la couvaison (calculées en mirant les oeufs) s’étalaient sur une période de quatre à cinq semaines et étaient associées positivement à la latitude: c’est dans la baie de St. Peter’s dans le sud qu’on a observé la date moyenne du début de la couvaison la plus précoce (5 juin), et à Nain dans le nord, la plus tardive (27 juin). La taille moyenne de la couvée allait de 3,5 à 4,2 et variait selon l’endroit et l’année; les eiders qui nichaient à Nain avaient les plus petites couvées. En 1999, la plus forte densité de nids (49,8 nids/ha) a été observée à Nain et la plus faible (3,9 nids/ha), à Makkovik. Dans certains cas, on a utilisé des relevés effectués à partir d’embarcations pour établir la présence et l’absence d’eiders, méthode qui s’est avérée fiable; cette technique de recherche pourrait être bénéfique aux chercheurs travaillant dans des lieux éloignés où les coûts d’opération sont élevés.

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Publié-e

2010-01-27

Numéro

Rubrique

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