Behavioural Adaptations to Arctic Winter: Shelter Seeking by Arctic Hare (<i>Lepus arcticus</i>)

Auteurs-es

  • David R. Gray

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1362

Mots-clés :

Animal behaviour, Cold adaptation, Cold physiology, Denning, Hares, Predation, Shelters, Snowdrifts, Temperature, Thermoregulation, Winter ecology, Bathurst Island, Nunavut, Ellesmere Island, Sverdrup Pass

Résumé

Cette étude, qui s'est déroulée entre 1985 et 1992 dans l'île d'Ellesmere (T.N.-O.) et entre 1968 et 1992 dans l'île Bathurst (T.N.-O.), porte sur les modifications du comportement qu'affiche le lièvre arctique, Lepus arcticus, afin de maintenir sa température corporelle normale à la fin de l'hiver. Ces modifications comprenaient la position et l'orientation du corps, l'utilisation d'un abri naturel et le creusement de gîtes dans la neige. Les lièvres prenaient une position presque sphérique au repos, seuls les épais coussinets de leurs pattes postérieures étant en contact avec la neige. Les lièvres se reposaient généralement en hiver rapprochés les uns des autres, en formant des groupes comptant jusqu'à 28 individus. On n'a pas observé de lièvres serrés les uns contre les autres, sauf durant l'été, parmi les levrauts d'une même portée. Généralement, les lièvres en groupes ne cherchaient pas à s'abriter, mais les lièvres solitaires faisaient habituellement leur toilette, se reposaient et réingéraient à l'abri de grands rochers. Lorsque la vitesse du vent tombait à moins de 10 km/h, plutôt que de se détourner du vent, les lièvres au repos s'orientaient vers le soleil. À mesure que la moyenne de la température quotidienne augmentait en avril-mai, les lièvres quittaient leur position de boule serrée pour se tenir sur leur quatre pattes et s'étendre. Les lièvres se servaient d'abris naturels, composés la plupart du temps de rochers et de bancs de neige, ainsi que de structures artificielles. Ils modifiaient aussi des bancs de neige en y creusant des gîtes pouvant atteindre 188 cm de longueur. Durant 8 des 15 années de l'étude à l'île Bathurst, on a recensé 37 gîtes de neige et durant 1 des 5 saisons d'observation à l'île d'Ellesmere, on en a recensé 7. Les lièvres n'utilisaient pas les gîtes de neige pour s'y nourrir et la valeur de ces derniers comme protection contre les prédateurs est certainement secondaire à leur valeur en tant qu'abri.

Mots clés: lièvre arctique, recherche d’un abri, s’abriter, adaptations à l’hiver, position

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Publié-e

1993-01-01