Range Dynamics of Barren-Ground Caribou Implied by Historical Population Cycles and Logistic Growth

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic82176

Mots-clés :

caribou de la toundra; capacité limite; espèces cycliques; démographie; effets de la densité; pâturage; logistique; gestion; cycle des populations; Rangifer tarandus; résilience; cycle sinusoïdal; seuil

Résumé

Nous avons examiné la dynamique logistique de l’aire de répartition de trois sous-populations cycliques de caribous de la toundra migrateurs dans le Nord canadien (Qamanirjuaq, Bathurst et rivière George). Nous avons utilisé les données de recensement de séries chronologiques de chacun des cycles de sous-population pour projeter les effectifs (Nt), calculer les taux finis annuels de l’accroissement démographique des sous-populations (λt) et estimer les séries chronologiques correspondantes de l’état des aires de répartition ou de la capacité limite (Kt) à l’aide d’une version algébriquement réarrangée de l’équation de croissance logistique discrète. L’état des aires de répartition variait régulièrement pour chaque cycle, vraisemblablement en raison du surpâturage saisonnier et de la dynamique du rétablissement des aires de répartition. Les taux annuels maximaux et minimaux de croissance et de décroissance des caribous de Qamanirjuaq s’établissaient à 1,196 et à 0,836. Par contraste, les taux de croissance maximaux annuels des sous-populations des hardes de Bathurst et de la rivière George étaient plus élevés qu’intrinsèquement possible, ce qui indique que l’immigration constituait une composante de la période de pullulation de leurs rétablissements. Les effectifs des sous-populations de caribous de la toundra de Qamanirjuaq, de Bathurst et de la rivière George suivaient de près la capacité limite tout au long de leurs cycles, avec des temps de réponse moyens de 3,95 (écart-type = 0,15), de 3,65 (écart-type = 0,18) et de 3,39 (écart-type = 0,19) années, respectivement. D’autres facteurs semblent avoir une importance relativement mineure ou transitoire en matière de croissance de la population de caribous de la toundra si ces derniers sont vraiment une espèce à croissance logistique.

Le rétablissement des aires de répartition et l’accroissement de la population ne se sont pas produits tant que les effectifs de caribous n’ont pas diminué pour atteindre un seuil de rétablissement (Qamanirjuaq = 41 971; Bathurst = 18 265; rivière George = 3 141). La gestion des prédateurs et les pratiques de récolte restrictive durant la partie basse du cycle des caribous peuvent avoir pour effet involontaire de prolonger le temps nécessaire au décroissement des populations de caribous sous le seuil de pâturage, et, par conséquent, de prolonger la période de rareté des caribous. L’immigration à partir des sous-populations adjacentes a joué un rôle dans l’accélération de la période de pullulation des sous-populations de Bathurst et de la rivière George, mais pas dans celle de la sous-population de Qamanirjuaq. Lorsque l’aire de répartition d’une sous-population commence à se rétablir, le rétablissement rapide des effectifs des sous-populations suggère que d’autres facteurs dépendants et indépendants de la densité revêtent une importance relativement mineure comparativement à l’état de l’aire de répartition. La continuation des cycles de caribous de la toundra à des niveaux historiques est probable si des mesures de conservation de l’habitat sont adoptées, de sorte que les régimes migratoires annuels ne soient pas perturbés, que les aires de répartition estivales et hivernales demeurent non perturbées et que le décroissement naturel des effectifs de caribou jusqu’au seuil de rétablissement pour les aires de répartition visées ne soit pas artificiellement prolongé.

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Publié-e

2025-10-20